L'Arnacoeur : Critique

Lucile Bellan | 14 mars 2010
Lucile Bellan | 14 mars 2010

A force de tourner autour du genre de la comédie romantique sans savoir comment y apposer une rafraîchissante french touch, il fallait bien que les essais se soldent un jour par une réussite (ou ce qui s'en approche le plus). Avec son casting improbable mais justement dosé entre glamour et humour, L'arnacoeur, aussi artificiel soit-il, est touché par une sorte de grâce inespérée, comme une alchimie surprise et explosive.

Alors qu'on ne connaissait Romain Duris qu'en tête à claque de génie et Vanessa Paradis en éternelle nymphette « femme de », c'est dans le contre-emploi et l'union contre-nature que réside la force de L'arnacoeur. Ces deux-là que tout sépare font pourtant vibrer la corde honteuse de toute spectatrice/cinéphile digne de ce nom dans un hommage plutôt réussi au cultissime Dirty Dancing, reproduction de scènes dansées à l'appui. Dommage pourtant de constater que c'est toujours dans l'ombre d'une œuvre de renom que ce genre de productions françaises se placent. Ici, si la référence est savamment gérée, elle n'en reste pas moins un frein à la création de nouveaux codes.

 

 

Avec un duo Julie Ferrier/François Damiens comme bonnes fées de cette union, le métrage ne manque pas de répliques croustillantes et/ou de gags visuels dignes du meilleur de ces deux comédiens humoristes. Et c'est ainsi que, dans l'attente d'une fin agréablement prévisible, le film nous ballote constamment entre éclats de rire, regards envieux vers les Louboutin de Vanessa Paradis et matage éhonté des pectoraux de Romain Duris. Une combinaison gagnante pour la meilleure comédie romantique française de l'année... voire plus si affinités.

 

 

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