Critique : Commando d'élite

Depuis quelques années, l'ex adversaire de Rocky, Dolph Lundgren, est passé à la mise en scène. Et le bougre se débrouille pas trop mal en atteste sa dernière livraison en date, Commando d'élite. Bien sûr, c'est un direct to vidéo et le scénario ne brille d'aucune originalité (en gros, c'est Die hard chez les soviets) mais les amateurs de films d'action, ayant envie de se reposer le bulbe un samedi soir, y trouveront largement leur compte.

Filmé le plus souvent caméra à l'épaule, pour rendre la chose énergique, le récit rentre assez vite dans le vif du sujet (15 minutes et la prise d'otages a démarré) et fait la part belle aux biceps toujours très saillants de l'ex Punisher. Le bonhomme dessoude tout ce qui passe devant lui avec ce qu'il a sous la main (l'éventail étant sacrement large) devant une caméra qui nous offre quelques plans gore fort sympathiques. Et puis, il y a les punchlines directement ressorties des 80's comme cet énorme « Mourir, c'est facile, le rock, c'est dur ».

En attendant de le revoir dans le The Expendables de son pote Sly, ça fait du bien de voir que le père Dolph a toujours la foi !