Critique : La Loi de Murphy

Laurent Pécha | 3 novembre 2009
Laurent Pécha | 3 novembre 2009

Un film français avec la révélation du Premier jour du reste de ma vie (Pio Marmaï), l'actrice qui donne le Vertige (Fanny Valette), les duettistes du SAV de Canal Plus (Omar & Fred) et tout une bande de joyeuses gueules (Dominique Pinon,...) avec un titre de film avec Charles Bronson, ça intrigue forcement.

A l'image d'une image colorée et chargée, La Loi de Murphy sent le fourre-tout généreux avec influence évidente d'un cinéma moderne branché (Guy Ritchie, Tarantino et consorts). Et dans ce que notre production nationale propose, c'est déjà suffisamment sympathique pour laisser sa chance au « produit ». Bonne initiative puisqu'en 90 minutes rondement menées malgré quelques grosses baisses de régime en milieu de parcours (le film choral comme premier essai, c'est une expérience périlleuse), La Loi de Murphy distrait à coups de personnages excentriques (les frères Ortega en tête), de situations ouvertement « over the top » et de bons mots assumés.

Après un début en fanfare présentant iconiquement la bande de joyeux drilles auxquels on va avoir à faire, le récit s'enferme dans un hôpital que l'on n'a pas envie de fréquenter tant le foutoir et l'incompétence semblent régner en maître. L'occasion pour Christophe Campos de s'amuser avec sa troupe de comédiens (tous excellents) à un cinéma de référence (l'esprit séries TV est également de mise) sans jamais chercher à faire le frimeur malgré une mise en scène ouvertement grandiloquente. On ne rit jamais aux éclats mais le sourire est bien là et signe qui ne trompe pas, on se souvient de bons moments plusieurs jours après la projection. A suivre !

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