La Nuit au musée 2 : critique suivez le guide
Avec plus de 570 millions de dollars de recettes à travers le monde, il ne fallait pas être devin pour imaginer qu'une suite à La Nuit au musée allait nous être proposé d'ici peu. Et les promesses d'un spectacle encore plus drôle, plus spectaculaire, plus... qui accompagnent d'ordinaire ce genre d'entreprises à but très, très lucratif. Une fois n'est pas coutume, les auteurs du film ont tenu parole.
TARIF RÉDUIT
La Nuit au musée 2 est une version survitaminée de son prédécesseur. Une sorte d'idéal de spectacle familial où tout le monde trouvera chaussure à son pied. On est ainsi sous le charme d'un récit qui démarre tambour battant (une poignée de minutes et c'est déjà le binz dans le « nouveau » musée), conserve tous les personnages que l'on avait apprécié dans la première aventure (Owen Wilson et Steve Coogan en tête dans leur rôle tout aussi amusant de cow-boy et centurion romain) et parvient à créer une bonne dizaine de nouvelles figures hautes en couleurs.
A commencer par un méchant Pharaon tout simplement hilarant. L'injustement méconnu Hank Azaria (voix incontournable chez Les Simpsons) livre un festival de mimiques et répliques désopilantes, jouant avec maestria de tous les poncifs du bad guy qui veut dominer le monde. A ses côtés, il y a aussi du lourd avec des vilains aussi charismatiques qu'Ivan Le Terrible, Al Capone et Napoléon, rôle qui revient à notre Alain Chabat national, parfaitement à son aise dans l'univers débridé du toujours parfait Ben Stiller.
On rit donc avec bonheur, tout en étant surpris de l'inventivité d'un récit qui file à mille à l'heure attirant en seconds rôles des pointures humoristiques tel que Bill Hader (en général Custer à côté de la plaque), Jonah Hill (mémorable séquence d'humour absurde avec Stiller) ou encore le revenant Ricky Gervais (deux scènes pour nous rappeler que l'Anglais est un des mecs les plus drôles de la planète). Amy Adams, dans la combinaison de l'aviatrice légendaire Amelia Earhart, apporte aussi ce qu'il faut de malice, à défaut d'être d'être totalement crédible en love interest.
Mais le rire n'est pas le seul moteur du scénario, il y a aussi cette incroyable aptitude technique à faire revivre tout ce « bestiaire » à l'aide d'effets spéciaux des plus performants, à l'instar de la statue de Lincoln ou celle du Penseur de Rodin, l'occasion d'un gag bon enfant qui résume tout l'esprit de cette aventure placée sur le signe du plaisir de faire plaisir à tous ceux qui avaient été séduits par le premier film.
Lecteurs
(3.0)05/07/2018 à 08:17
@bah quoi ? Message incompréhensible.
04/07/2018 à 23:35
A l'époque je fus tellement dessus beaucoup trop de trop la où le premier avait une magie tendre et touchante la suite fut trop biger and biger pour perdre toute la beauté du premier... Le troisième pour le coup et beaucoup plus réussi
04/07/2018 à 19:56
Rien que pour Amy Adams, la meilleure actrice de sa génération, le film vaut d'être vu.