Critique : Pink Floyd The Wall

Jean-Noël Nicolau | 11 mai 2009
Jean-Noël Nicolau | 11 mai 2009
Roger Waters en pleine explosion en vol, jamais le narcissisme de la rock star n'aura été à ce point exposé. Complaisant et délirant, The Wall offre aux errances progressives de Pink Floyd des images à la hauteur. Au point que l'album du même nom est devenu quasi indissociable des images d'Alan Parker. Bob Geldof y délivre aussi une performance hallucinée. Par ailleurs les parties en dessins animées (la marche des marteaux en particulier) sont durablement entrées dans l'imagination collective.

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Flo
29/03/2023 à 15:49

Peu importe l’histoire derrière cette œuvre, c’est à dire les ressentiments que pouvait avoir Roger Waters à l’époque… Le fait qu’on a là un objet cinématographique pur, ne se limitant pas qu’à être un long clip illustrant le double album des Floyd.
Certes l’histoire qui a été plaquée dessus, avec cette rockstar en mal de père, de mère, de repère et dans une logique de guerre, n’est pas nécessairement très renversante… il s’agit avant tout de se libérer de quelque chose.
C’est la forme qui compte le plus, enchaînant des plans virtuoses, dont des séquences animées (allant du surréalisme à la caricature horrifique) intégrées de la façon la plus homogène qui ait jamais existé – au moins, jusqu’à « …Roger Rabbit ».
À partir de là, on peut y extrapoler aisément une radiographie de cette époque, allant du Thatcherisme aux dérapages de Bowie et Clapton dans certaines déclarations quelques années plus tôt, jusqu’à l’autre mur, pas loin, à Berlin.
Quoiqu’il en soit, c’est impressionnant, peu hautain et pourquoi pas magistral ?

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