Critique : La Source
2 mai 2009
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2 mai 2009
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Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le genre du « viol et revanche » est né grâce à Ingmar Bergman. Film sublime, La Source suit quasi exactement dans ses grandes lignes le même schéma narratif que La Dernière maison sur la gauche, qui en est le remake inavoué. De même, Délivrance, possède une ambiance et des personnages voisins. Mise en scène en 1960, l'œuvre de Bergman frappe par sa cruauté, mais aussi par son message aussi violent qu'étrangement porteur d'espoir, voire de poésie. On se souvient moins ici de la scène du viol, que de la vengeance du père et, bien sûr, du jaillissement de la source, née sous le visage de la jeune fille assassinée.
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