Critique : Le Petit chat curieux

Vincent Julé | 25 mars 2009
Vincent Julé | 25 mars 2009

Komaaaaneeeko ! Si l'enfant qui sommeille en chacun est transporté par Pixar, émerveillé par Miyazaki ou nostalgique de Disney, il n'est pas à l'abri d'être pris au dépourvu, bousculé, charmé, bouleversé. Et il suffit parfois d'une peluche, une peluche de chat bien sûr. Car, c'est bien connu, les chats c'est la vie. Ainsi, Koma est une petite chatte curieuse, ou traduction plus littérale du titre original, qui prend des images. En une heure et cinq petites histoires, le japonais Goda Tsuneo va réinventer le cinéma et créer un univers inédit.

 

Dans la maison de Grand-papa, la vie s'écoule paisiblement au rythme des saisons et Koma ne manque pas d'idées pour occuper ses journées. Caméra au poing, elle tourne une histoire d'amour et de tissus, avant qu'un camarade et son Radi-Bot ne viennent perturber puis enrichir un imaginaire qui prend vie sous nos yeux. Entre une descente d'escalier, un miaulement et un bouton à la place de l'œil, Komaneko parvient à toucher des émotions que l'on croyait oublié ou que l'on ne soupçonnait pas.

 

La technique du stop motion révèle alors, peut-être encore plus que chez Wallace & Gromit, une rare puissance évocatrice. Entre fausse simplicité et infinie douceur, chaque plan, chaque prise ou chaque expression semble tenir du miracle cinématographique. Le spectateur n'en peut plus, fond toujours plus à chaque segment avant de s'épanouir complètement avec « De vrais amis », le gros morceau (il y a un yéti, c'est pour dire) du métrage. Et comme les choses sont bien faites, avec le DVD collector japonais, il peut avoir les peluches pour se refaire son propre film.

 

 


 

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