Critique : Et après

Marie-Aurélie Graff | 9 janvier 2009
Marie-Aurélie Graff | 9 janvier 2009

Voilà un film qui porte bien son nom : Et après, est exactement ce qu'on a envie de se dire au bout d'une heure et demie. Bien qu'adapté du best-seller éponyme de Guillaume Musso, le long métrage de Gilles Bourdos peine à convaincre. Et ce, malgré un casting alléchant et une photographie irréprochable que l'on doit à Pin Bing Lee, déjà responsable de In the mood for love.


L'histoire, flirtant par moments avec le fantastique, tarde à démarrer et perd très vite le spectateur dans l'ennui tant le sujet abordé ne déborde pas d'originalité. La question de la mort et tout ce qui en découle déçoivent alors que Bourdos et son casting nous avaient habitué à mieux : déchirement d'un couple suite à la perte de son fils (déjà vu dans Babel), acceptation de ses derniers moments de vie (déjà vu dans Philadelphia) ou encore la quête du héros interprété par Romain Duris investi d'une mission qu'il ne maîtrise pas (autant que son jeu d'acteur).


Seule Evangeline Lilly impressionne dans son premier grand rôle au cinéma : exit la Kate Austen de Lost, l'actrice prouve qu'elle a bien d'autres cordes à son arc. Débordante d'émotion elle reste l'atout-maître de Bourdos, mais cela ne suffit pas à tenir notre intérêt en éveil.

Le spectateur néophyte ayant du mal à apprécier cette adaptation, les amateurs de Guillaume Musso seront sans doute d'autant plus déçus...

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