Critique : Le Chanteur de jazz

Nicolas Thys | 9 octobre 2008
Nicolas Thys | 9 octobre 2008

Impossible de le nier, Le Chanteur de jazz d'Alan Crosland, piètre réalisateur, n'est pas un bon film et se voit affublé d'un scénario banal et bancal, d'une réalisation lourde et malheureuse et d'une interprétation assez moyenne. S'il mérite cependant d'être vu et entendu c'est uniquement en tant que curiosité, car il fait date dans l'histoire du cinéma.

 

Réalisé en 1927 c'est en effet le premier film « officiellement » parlant même si de nombreuses expérimentations en tout genre avaient déjà été réalisées aux Etats-Unis et en Europe. Il utilise le procédé Vitaphone, un système de son sur disque développé par la Warner. Malgré tout Le Chanteur de jazz ne fût pas le premier film à utiliser ce procédé puisque quelques mois avant Crosland sortit un Don Juan sans parole mais où les effets sonores furent enregistrés avec cette technique. La suite est connue : le cinéma parlant a commencé à s'implanter petit à petit jusqu'à devenir à peine deux ou trois ans plus tard la forme de cinéma dominante.

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