Critique : Héros de guerre
Il y avait Lettres d'Iwo Jima de l'américain Clint Eatswood, voici maintenant Héros de guerre du chinois Feng Xiaogang. A priori, pas photo, sauf que le réalisateur du Banquet a du pognon, qu'il l'étale à l'écran, mais avec une putain de maîtrise. Ainsi, la première heure du film suit une petite unité de 47 hommes d'une scène de bataille à une autre. Et que dire d'autre, que ça défouraille sévère. Cadrages bluffant, rythme hallucinant, explosions à profusion... les yeux s'en souviennent, et pleurent de joie. Mais bon, maintenant, il va falloir payer le prix, à savoir une seconde partie à la gloire de la sainte patrie, de l'héroïsme ou plutôt du sacrifice. C'est pas non plus Hero, mais le dommage collatéral est là.
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