Critique : Un été avec Coo

Lucile Bellan | 11 septembre 2008
Lucile Bellan | 11 septembre 2008

Entre Komaneko, coup de cœur du dernier festival Paris Cinéma, et Un été avec Coo, curiosité de cette rentrée, le cinéma d'animation japonais prouve qu'il ne rime pas toujours avec Miyazaki et qu'il a encore son mot à dire. Et même si à l'ère du tout beau, tout en 3D, Un été avec Coo ne brille pas par sa technique, l'animation est sommaire et assez statique ce qui n'étonne gère de la part du réalisateur de Crayon Shin-chan, l'audace et la force de son histoire et de sa thématique n'ont rien à envier à l'œuvre de Isao Takahata, de Pompoko au Tombeau des lucioles.

 

Partant du postulat qu'un jeune garçon trouve par hasard et adopte un kappa, divinité japonaise de la nature avec diverses particularités physiques amusantes, Un été avec Coo sort des sentiers battus de la simple chronique du passage à l'âge adulte, même s'il évoque le sujet, pour se concentrer sur les problèmes qu'une telle découverte générerait dans notre monde moderne. Rendez-vous donc avec la télévision, des journalistes agressifs et des humains pas toujours amicaux sans oublier de traiter avec intelligence et subtilité des problèmes sociaux plus courants comme le milieu du travail et l'ijime (brimades assez violentes de groupes d'élèves contre un seul d'entre eux).

 

Bien sûr, c'est toujours à travers les yeux de notre adorable kappa que l'action se déroule et l'amitié, avec le jeune garçon comme avec le chien de la famille, joue un rôle important dans cette drôle d'aventure humaniste et écolo, sans jamais être moralisatrice.

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