Critique : Le Signe de la croix
Important cinéaste hollywoodien, Cecil B. DeMille a tourné de nombreuses grandes fresques historiques, souvent à tendance chrétienne et Le Signe de la croix en fait totalement parti. Réalisé en 1932, soit deux ans avant la mise en place du code Hayes, ce péplum sur la martyrisassions des premiers catholiques par Néron se fait remarquer par son langage parfois cru mais surtout sa violence - la séquence des jeux du cirque est un sommet - et son érotisme - Claudette Colbert nageant dans un bain de lait et rejointe par une seconde femme.
Mais outre ce caractère exceptionnel pour une grosse production classique hollywoodienne le film, servi par la prestation remarquable de Charles Laughton en Néron, montre le talent de réalisateur de DeMille qui parvient, malgré quelques plans un peu kitsch comme le tout dernier, à transcender un scénario de mélo plutôt banal où sacrifice et glorification divine sont les seuls mots d'ordre.
Lecteurs
(0.0)