Critique : Married life / Pour le meilleur et pour le pire
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7 septembre 2008
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7 septembre 2008
À l'heure des adaptations de comics en tous genres, des remakes et autres suites à gogo ou encore de la surenchère gore / sexe / drogue à tout va, qu'il est bon de voir débarquer de temps à autre un petit long-métrage exempt du moindre artifice, simple sans pour autant verser dans le simplisme car ayant tant à dire. Married life fait partie de cette catégorie avec sa photographie et plus généralement sa direction artistique très soignée ainsi que son interprétation haute en couleurs : Pierce Brosnan en narrateur mélancolique et pince-sans-rire, Rachel McAdams rayonnante en blonde platine et Chris Cooper, toujours aussi irréprochable, tour à tour enjoué, inquiétant et malheureux.
L'un des points forts du récit est en effet de combiner à merveille humour, parfois un peu noir, et petit suspense policier au sein d'une belle histoire d'amour plurielle. Car s'il ne fallait retenir qu'une interrogation de ce bien séduisant Married life, ce serait celle-ci : « Le bonheur des uns n'engendre-t-il pas le malheur des autres ? ». Sans pour autant philosopher sur le sujet, le film pose très habilement la question au travers de son quatuor adultère, situation ô combien embarrassante et méprisable aux yeux du voisinage dans les années 40/50 (le générique très Desperate housewives se pose là comme une belle devanture du vrai-faux bonheur conjugal dissimulé derrière les rideaux) mais désormais ancrée dans les mœurs, le cocufiage étant pratiquement devenu discipline olympique à notre époque.
Une façon également très habile pour le réalisateur de souligner l'égocentrisme contemporain en matière de bonheur mais aussi d'amitié. Loin d'apporter une réponse unilatérale (et immanquablement moralisatrice) sur le sujet, Married life, de part sa simplicité touchante car sincère, se contente d'énumérer les possibilités en la matière. Une belle leçon d'amour que ces 90 minutes de bonheur cinématographique dans la lignée du magnifique Loin du paradis.
L'un des points forts du récit est en effet de combiner à merveille humour, parfois un peu noir, et petit suspense policier au sein d'une belle histoire d'amour plurielle. Car s'il ne fallait retenir qu'une interrogation de ce bien séduisant Married life, ce serait celle-ci : « Le bonheur des uns n'engendre-t-il pas le malheur des autres ? ». Sans pour autant philosopher sur le sujet, le film pose très habilement la question au travers de son quatuor adultère, situation ô combien embarrassante et méprisable aux yeux du voisinage dans les années 40/50 (le générique très Desperate housewives se pose là comme une belle devanture du vrai-faux bonheur conjugal dissimulé derrière les rideaux) mais désormais ancrée dans les mœurs, le cocufiage étant pratiquement devenu discipline olympique à notre époque.
Une façon également très habile pour le réalisateur de souligner l'égocentrisme contemporain en matière de bonheur mais aussi d'amitié. Loin d'apporter une réponse unilatérale (et immanquablement moralisatrice) sur le sujet, Married life, de part sa simplicité touchante car sincère, se contente d'énumérer les possibilités en la matière. Une belle leçon d'amour que ces 90 minutes de bonheur cinématographique dans la lignée du magnifique Loin du paradis.
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