Critique : Falafel

Lucile Bellan | 28 juillet 2008
Lucile Bellan | 28 juillet 2008

Toufic est jeune, assoiffé de vie et de fêtes, charmeur et un peu branleur aussi. Il déambule dans les rues lumineuses et colorées de Beyrouth sur une musique qui enflamme les coeurs et les têtes et pousse au déhanchement. Mais la nuit sensuelle et vibrante abrite aussi une part plus sombre de la ville, les stigmates encore persistant d'une guerre finie il y a 15 ans.

 

Même si le propos reste simple et les métaphores un peu hasardeuses, le réalisateur Michel Kammoun, dont Falafel est le premier film, crée un univers, une ambiance et emporte le spectateur dans un voyage presque sans fin, les cheveux au vent d'une balade sans casque sur le scooter de Toufic à travers les rues. Etourdissant et excitant, le voyage est aussi à double tranchant puisque très vite, les ombres de la violence encore présente dans les rues et les têtes font vite leur apparition. Et à ce moment là, le film et le personnage perdent un  peu de leur charme.

 

Car à la fois trop et pas assez explicatif, le film s'embourbe dans une quête non-sensique et incompréhensible pour le spectateur. Heureusement que le jeu impeccable et le charisme d'Elie Mitri balayent tout sur leur passage. Il ne reste plus donc dans les esprits que sa jeunesse triomphante et la soif de vie qui le fait avancer.

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