Critique : Crin blanc
Grand Prix du Jury du Festival de Cannes 1953, ainsi que Prix Jean Vigo la même année, Crin-Blanc demeure un chef-d’œuvre poétique et sauvage sur l’enfance. Moyen-métrage, entièrement tourné en décor naturel, le film parvient à concilier dureté et tendresse, sans jamais céder ni à la cruauté, ni à la niaiserie. La relation entre l’enfant et le cheval est toujours crédible, dans une optique naturaliste, poussée jusqu’à l’épure dans sa dernière partie. La fuite éperdue vers le pays où « les hommes et les chevaux sont toujours amis » conserve sa beauté déchirante.
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