Critique : Les Liens du sang
5 février 2008
|
5 février 2008
|
Basé sur l'histoire vraie des frères Papet, Les Liens du sang dépasse de loin, et en complexité, la simple accroche : « deux frères, flic et truand ». Viscéral dans sa thématique de deux frères que tout oppose et qui se déchirent et original dans son traitement, le film ne ressemble en rien aux polars à la française que nous avons pu voir jusqu'à maintenant. Un film de genre à la reconstitution impeccable et impressionnante, de la lumière aux décors en passant par les vêtements ou les bibelots - avec pour seul anachronisme la nouvelle boîte de Benco. Le spectateur est ainsi immergé presque de force, mais avec grand plaisir, dans un univers qu'il n'est pas nécessaire d'avoir connu pour le comprendre.
Que dire de la performance des deux acteurs principaux, François Cluzet et Guillaume Canet, si ce n'est qu'ils incarnent à la perfection ces deux frères, et que la relation qui semble unir les deux hommes dans la vie depuis Ne le dis à personne ajoute une touche d'intensité et d'authenticité inespérée, indispensable.
Loin d'un simple regard factuel, la relation entre les frères est plus définie par le regard de leur père, les femmes de leurs vies et des silences ou accolades qu'ils partagent lors de leurs rares rencontres. Une approche aussi riche qu'intelligente, pour laquelle il faut féliciter et remercier le très talentueux metteur en scène et scénariste Jacques Maillot, qui a travaillé récemment sur Les Prédateurs, la fiction de Canal+ sur l'affaire Elf. Un homme à la plume sûre et au regard aiguisé, dont il faut guetter, avec impatience et confiance, les participations et les projets à la télévision comme au cinéma.
Que dire de la performance des deux acteurs principaux, François Cluzet et Guillaume Canet, si ce n'est qu'ils incarnent à la perfection ces deux frères, et que la relation qui semble unir les deux hommes dans la vie depuis Ne le dis à personne ajoute une touche d'intensité et d'authenticité inespérée, indispensable.
Loin d'un simple regard factuel, la relation entre les frères est plus définie par le regard de leur père, les femmes de leurs vies et des silences ou accolades qu'ils partagent lors de leurs rares rencontres. Une approche aussi riche qu'intelligente, pour laquelle il faut féliciter et remercier le très talentueux metteur en scène et scénariste Jacques Maillot, qui a travaillé récemment sur Les Prédateurs, la fiction de Canal+ sur l'affaire Elf. Un homme à la plume sûre et au regard aiguisé, dont il faut guetter, avec impatience et confiance, les participations et les projets à la télévision comme au cinéma.
Lecteurs
(0.0)