P.S. : I love you - Critique
Il existe des films dont le simple fait d'être un homme ou une femme est un... pour ne pas dire le seul critère d'appréciation. Un univers s'ouvre ou se referme alors complètement. Les acharné(e)s de l'égalité des sexes peuvent s'offusquer de cet état de fait, à savoir le bon vieux cliché de la femme pleurnichant devant sa télé avec un pot de glace à la fois image pathétique pour elle-même et preuve de l'infériorité de son sexe pour les plus machos, c'est pourtant une réalité et il faut faire avec. Car je mets au défi n'importe quelle femme en couple de France ou de Navarre de ne pas avoir une boule dans la gorge ou la larmichette à l'œil pendant P.S. : I love you. Et si j'en parle avec autant d'insistance, c'est qu'il s'agit quasiment de sa seule qualité en tant que film, au même titre que les téléfilms de M6 du début d'après-midi qui parlent d'enfants handicapés ou de gamines enceintes dans les années 60. Plaisir coupable mais salvateur.
Le casting a de quoi en faire sourire plus d'un et plus d'une, et il est difficile d'argumenter dans l'autre sens, tant Hillary Swank peine à convaincre dans le registre de la comédie sentimentale, que cela soit avec du maquillage pour adoucir son visage dur et anguleux ou avec un jeu complètement hystérique et antipathique. Seulement, c'est sans compter sur le charisme et la plastique du casting masculin, et là Mesdames, il y en a pour tous les goûts : Harry Connick Jr. (pour les nostalgiques de l'époque et la magie Quand Harry rencontre Sally), Gerard Butler (pour les amatrices de gros muscles avec un cœur à l'intérieur) et Jeffrey Dean Morgan (pour les fans d'Irlandais bourrus mais souriants). On passera vite sur la simplicité, ou la crétinerie, du scénario pour ne voir que leurs gueules d'amour.
Lecteurs
(2.0)