Critique : Détective Conan : Le Gratte-ciel infernal

Excellente introduction à l’univers de Détective Conan, le Gratte-ciel infernal possède toutes les qualités d’un bon thriller tout public. Réalisé en 1997 par Kenji Kodama (City hunter, Cat’s eye), ce film emprunte assez largement aux grands succès américains, de Speed à Daylight en passant par Die hard, mais en les adaptant à un contexte japonais savoureux. Rien de très original, ni dans les personnages (des policiers ballots aux gamins débrouillards), ni dans l’histoire, mais l’œuvre se rattrape sur le rythme et les rebondissements.

Très dynamique et prenant, ce Gratte-ciel infernal est un bonheur pour le jeune public, retrouvant l’intelligence des meilleurs épisodes du Sherlock Holmes miyazakien. Si la mise en scène demeure très télévisuelle et que l’on se sent souvent plus proche d’un long épisode de série, le film tient ses promesses et saura peut-être même séduire les adultes amateurs d’enquêtes bien ficelées.