Critique : El Cortez
Lou Diamond Philips autiste... c'est la grande blague d'El Cortez, classique film d'arnaque conjuguant paresseusement toutes les figures du genre dans un hôtel perdu des Etats-Unis. Difficile en effet de croire au personnage de Manny, sorte d'ersatz de Rain Man, businessman aguerri à ses heures ayant une longueur d'avance sur tout le monde, pris entre un vieillard énigmatique et une entreprenante femme fatale (la fiévreuse Tracy Middendorf). Pour le reste, El Cortez surnage entre intrigue convenue au dénouement prévisible et acteurs cabotins (James NYPD Blue Mc Daniel en tête).
Les amateurs préféreront certainement se rabattre sur Les feux de l'enfer épisode des Contes de la Crypte calqué sur le même principe et dans lequel Lou Diamond Philips jouait déjà les apprentis arnaqueurs. Anodin à défaut d'être déshonorant, le film de Stephen Purvis aurait plus sa place en deuxième partie de soirée sur 13ème Rue ou M6 que dans nos salles obscures.
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