Critique : Azul

6 septembre 2007
MAJ : 16 octobre 2018
0 commentaire

Gentille petite comédie espagnole, Azul s'épanche longuement sur la famille, l'amitié ou encore l'homosexualité comme autant de thèmes chères à un certain réalisateur ibérique adepte de Talons Aiguilles. Toutefois, n'est pas Almodovar qui veut et à trop vouloir ressembler à son maître, le réalisateur Daniel Sanchez Arévalo ne manque pas de tomber dans l'écueil du classicisme pur.

Loin d'être mauvais, Azul et sa galerie de savoureux portraits (dont la belle Marta Etura) n'en demeure pas moins trop sage au regard de son intéressant sujet. Qu'il s'agisse du triangle amoureux entre Jorge, son frère et la sulfureuse Paula ou de la quête sexuelle d'Israël, tout ici se retrouve traité de manière trop superficielle pour remporter complètement l'adhésion.

Au final on ne retiendra de cette innocente chronique qu'un dépaysement certain et l'agréable sensation d'avoir suivi durant une heure quarante la planante vie de personnages aussi lunaires qu'attachants. C'est déjà ça…

Résumé
Rejoignez la communauté pngwing.com
Pictogramme étoile pour les abonnés aux contenus premium de EcranLarge Vous n'êtes pas d'accord avec nous ? Raison de plus pour vous abonner !
Soutenir la liberté critique
Vous aimerez aussi
Commentaires
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires