Critique : Azul

Ilan Ferry | 6 septembre 2007
Ilan Ferry | 6 septembre 2007

Gentille petite comédie espagnole, Azul s'épanche longuement sur la famille, l'amitié ou encore l'homosexualité comme autant de thèmes chères à un certain réalisateur ibérique adepte de Talons Aiguilles. Toutefois, n'est pas Almodovar qui veut et à trop vouloir ressembler à son maître, le réalisateur Daniel Sanchez Arévalo ne manque pas de tomber dans l'écueil du classicisme pur.

Loin d'être mauvais, Azul et sa galerie de savoureux portraits (dont la belle Marta Etura) n'en demeure pas moins trop sage au regard de son intéressant sujet. Qu'il s'agisse du triangle amoureux entre Jorge, son frère et la sulfureuse Paula ou de la quête sexuelle d'Israël, tout ici se retrouve traité de manière trop superficielle pour remporter complètement l'adhésion.

Au final on ne retiendra de cette innocente chronique qu'un dépaysement certain et l'agréable sensation d'avoir suivi durant une heure quarante la planante vie de personnages aussi lunaires qu'attachants. C'est déjà ça...

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