Critique : Il Dolce e l'amaro

Laurent Pécha | 5 septembre 2007
Laurent Pécha | 5 septembre 2007

Rien de neuf sous le soleil de Sicile serait-on tenté d'écrire à la sortie de Il dolce e l'amaro. Chronique mafieuse dans la droite lignée de ce que le cinéma transalpin voire américain nous offre depuis des décennies, le film d'Andrea Porporati ne bouscule jamais la tradition du genre. On a ainsi constamment l'impression d'avoir déjà vu ailleurs (en mieux) la plupart des scènes.

Pour autant, cette histoire de jeune frappe sicilienne désireuse plus que tout d'intégrer la Cosa Nostra afin d'être respectable, possède son charme. Efficacement réalisé, allant droit au but tout en s'autorisant, malgré une durée relativement courte de nos jours (seulement 98 minutes !), de développer plusieurs personnages clés (la relation amoureuse du héros principalement), le film séduit sans jamais passionner. Les comédiens se montrant particulièrement convaincants, il se dégage une empathie pour les protagonistes de plus en plus sincère au fil du récit.

Dommage alors que les dés soient jetés d'avance et qu'aucun événement ne vienne surprendre le cours tranquille de cette énième histoire mafieuse.

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