Critique : Witch hunter Robin

Jean-Noël Nicolau | 29 mai 2007
Jean-Noël Nicolau | 29 mai 2007

Le prolifique studio d’animation Sunrise possède un catalogue où les séries anodines cotoient les merveilles (de Cow-boy bebop à Nicky Larson en passant par Escaflowne). Witch hunter Robin, l’une de leurs plus récentes créations, fait heureusement partie de la seconde catégorie. La première partie de l’histoire se consacre à l’arrivée de Robin, jeune sorcière de son état, au sein du STN-J, service secret gouvernemental chargé de traquer et de neutraliser les dangeureux sorciers en liberté dans la société japonaise actuelle.

Le début du récit pose une certaine routine où chaque épisode met en scène un sorcier différent et où la caractérisation prime sur l’action. Peu à peu, le potentiel de l’œuvre se dévoile : « l’Usine » qui emprisonne les sorciers se révèle menaçante et le fait que Robin (et ses collègues) possèdent aussi des pouvoirs surnaturels fait basculer le récit vers une remise en question de ses prémisses.

Le beau character design et l’ambiance oppressante contribuent à l’intérêt de Witch hunter Robin. Mais c’est surtout le personnage principal, au développement lent mais intrigant (son pouvoir la rend myope, par exemple) qui séduit le plus. Une belle réussite entre gothique et polar très noir qui demande confirmation dans sa seconde moitié.

Malheureusement, la deuxième partie de la série, si elle se concentre sur une histoire suivie, déçoit largement par ses enjeux médiocres et sa résolution extrêmement frustrante. 

Résumé

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