Critique : Malèna

Laurent Pécha | 28 avril 2007
Laurent Pécha | 28 avril 2007

La pénible heure et demie que l’on passe en compagnie de Malèna (Monica Bellucci plastiquement sublime à défaut de pouvoir réellement défendre un rôle) confirme que Giuseppe Tornatore a définitivement perdu toute la magie qui émanait de son Cinéma Paradiso.

Si les intentions sont ici louables (à l’image d’Un été 42, l’histoire évoque sur fond de guerre mondiale la transformation d’un jeune garçon en homme grâce à sa fascination pour une femme plantureuse, à la beauté ravageuse, objet de toutes les attentions du village), le résultat à l’écran est consternant.

Ennuyeuse au possible, parfois prétentieuse, souvent ridicule et outrancière quand elle n’est pas simplement bêtement vulgaire (toutes les références sexuelles sont assenées avec une incroyable lourdeur), la vision de cinéma que nous impose Tornatore a de quoi décourager.

Pour preuve, même le charme fou de Monica Bellucci, pourtant bien mis en valeur n’opère plus dans une seconde partie alors que le drame est sensé se nouer. On a depuis belle lurette abdiqué devant tant de maladresses, ne trouvant alors qu’un amer réconfort dans la superbe bande originale composée par le maestro italien, Ennio Morricone.

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