Critique : Monrak transistor
3 juin 2005
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3 juin 2005
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Le film est adapté d'un roman thaïlandais qui raconte l'histoire d'amour de Pèn et la belle Sadao. Mais ce qui aurait pu être une histoire classique du type « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » tourne littéralement au cauchemar lorsque Pèn doit partir faire son service militaire. Il passe ensuite son temps à fuir (désertion, police ) À force, il finit par perdre celle qui l'aime.
Pendant plus d'une heure, Pèn n'est pas au bout de ses surprises, provoquant des sentiments d'inquiétude et parfois de lassitude chez le spectateur. Le personnage est très attachant, car très naïf, mais on n'a qu'une envie : le secouer et le renvoyer chez lui. Pour incarner ces personnages, le choix de Pen-ek Ratanaruang s'est porté sur d'excellents comédiens. Le duo Supakorn Kitsuwan et Siriyakorn Pukkavesh forme le couple idéal, incarnant leurs personnages avec beaucoup de naturel.
Les aventures et moments clés de la vie de Pèn sont ponctués de plusieurs chansons, faisant de Monrak transistor une comédie musicale très décalée. Les churs, personnages secondaires représentant le plus souvent les « méchants », accentuent ainsi l'humour décalé qui domine le récit. D'une grande simplicité, le final reste malgré tout dans l'esprit du film : Le bonheur est parfois plus proche qu'on ne le pense.
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