Critique : Le Prix à payer
Après Les Soeurs fâchés, Alexandra Leclère remet le couvert pour une comédie douce amère bâclée mais qui offre quelques réjouissants moments de drôlerie. Tant que Le Prix à payer se contente d'être une variation de La Guerre des Rose et met en vedette essentiellement le couple Clavier-Baye et quelques répliques bien senties (« pas de cul, pas de fric »), les rires sont de la partie. Un parti pris qui culmine dans une séquence de dîner qui part totalement en vrille permettant à Nathalie Baye de s'offrir un joli numéro de soliste.
Malheureusement, l'autre couple composé de Lanvin et Pailhas, soit les problèmes maritaux en mode prolétaire, n'offre pas du tout la même verve comique au récit et aurait même tendance à phagocyter l'affrontement qui promettait d'être de plus en plus jouissif entre Clavier et Baye. Quant à la morale de l'histoire, elle finit d'écurer et de conclure l'oeuvre sur une bien belle fausse note. Dommage, on y aura cru durant une grosse demi-heure
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(2.8)