Critique : Golden door

Laurent Pécha | 17 mars 2007
Laurent Pécha | 17 mars 2007

Co-production italo-française, Golden door nous plonge avec un classicisme tout juste teinté de quelques visions oniriques dans le périple d'une famille sicilienne décidée en ce début de 20ème siècle de rejoindre le Nouveau Monde. Décomposé en trois parties bien distinctes, les raisons et les préparatifs du voyage, la traversée en bateau et l'arrivée à New York où ils vont devoir faire face à une batterie d'examens et de tests pour savoir s'ils sont déclarés « aptes » à intégrer les États-Unis, Golden door assure sobrement l'essentiel.

Après une séquence d'ouverture tellement aride que l'on envisage nous aussi très vite d'émigrer sous d'autres cieux, le metteur en scène Emanuele Crialese prend habilement le seul fil conducteur susceptible de nous mener à bon port : nous faire ressentir une belle empathie pour des personnages hauts en couleurs poursuivant leur rêve américain (formidable Vincenzo Amato et sa logique cartésienne des plus touchantes, sobre Charlotte Gainsbourg dont le personnage est malheureusement trop opaque). Plus le récit avance et plus la fable socio-historique prend corps, atteignant son apogée lors d'une partie « new-yorkaise » aussi amusante que glaçante.

Laurent Pécha.

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