Critique : Au nom de la liberté

Matthieu Perrin | 27 février 2007
Matthieu Perrin | 27 février 2007

Après les succès critiques et publiques de The constant gardener, Lord of war, Hôtel Rwanda et plus récemment Blood diamond, l'Afrique est devenu, aujourd'hui, un véritable enjeu cinématographique pour Hollywood. Elle permet par la même occasion de parler des problèmes de la société américaine en faisant s'entretuer des hommes loin de son pays.

C'est au tour de Phillip Noyce, l'homme qui nous fit découvrir Nicole Kidman (et ses fesses) dans Calme blanc, de se tourner vers le pamphlet socio-politique. Depuis quelques années, Noyce a laissé de côté les thriller high tech qui ont fait sa réputation à Hollywood (Sliver, Danger immédiat, Bone collector,…) pour s'orienter dans une direction sociale plus ambitieuse artistiquement. Le très beau Le Chemin de la liberté avait marqué un tournant dans sa carrière et témoignait déjà d'un véritable regard de cinéaste.

Avec Au nom de la liberté (non ce n'est pas une suite mais juste un hasard ( ?) de la distribution française qui veut coller de la liberté dans des titres originaux qui n'en contiennent pas), il continue de marcher sur ce chemin et livre un film poignant sur l'apartheid. Aidé par des acteurs remarquables, Derek Luke (qui crevait déjà l'écran dans Antwone fisher) et Tim Robbins (dans un étonnant contre-emploi), Phillip Noyce est en train de devenir un réalisateur très intéressant. Et Au nom de la liberté d'allonger la liste des récents films « sur » l'Afrique qui mérite qu'on y prête attention.

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