Critique : Baby-sittor

Laurent Pécha | 9 juin 2005
Laurent Pécha | 9 juin 2005

Rien de tel pour fortifier ou relancer une carrière qu'un bon bain de jouvence auprès de marmots et autres ados pré pubères. Après Schwarzy et Un flic à la maternelle, Robin Williams et Mrs Doubtfire ou encore Eddie Murphy et École paternelle, c'est un Vin Diesel un peu au creux de la vague après deux bides consécutifs (injuste pour Les chroniques de Riddick et logique pour Un homme à part) qui s'y colle et devient donc le baby sittor du titre. Une situation pour le moins incongrue pour l'acteur (Riddick qui change des couches !!!) mais qui justement fait toute la réussite mineure du film de Adam Shankman.

Voir cette boule de muscles qu'est Diesel personnifiant ici de plus l'as des navy seals, tenter vainement (dans un premier temps bien évidemment) de s'adapter à un monde qui le dépasse totalement, possède son charme. D'autant que l'acteur se montre, de manière assez surprenante, très convaincant dans son interprétation. Bien sûr, l'heure n'est pas à la franche rigolade mais l'on peut reconnaître à ce Baby-sittor le mérite d'être ce divertissement éminemment familial et respectueux d'un cahier des charges certes convenu (on n'échappe à aucun rebondissement de rigueur avec en point d'orgue l'amourette avec la fille du coin, ici, la proviseur du lycée) mais pas désagréable (à l'image de cette sympathique séquence de fight mettant aux prises le baby-sittor face à deux ninjas).

En tout cas, les fans du comédien seront ravis d'au moins une chose : comme ses glorieux aînés précités, Vin Diesel a fait le bon choix, le film ayant dépassé les 100 millions de recettes aux USA. De quoi laisser bankable l'acteur durant quelques projets qu'on espère toutefois plus ambitieux cinématographiquement parlant.

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