Critique : Stage beauty

Laurent Pécha | 22 février 2005
Laurent Pécha | 22 février 2005

L'auteur d'Othello sert ici de background culturel à un film qui décortique laborieusement l'ambivalence des sexes à travers une relation amoureuse pour le moins complexe. En parvenant à réunir une belle et complémentaire distribution (le trop rare Billy Crudup,Claire Danes, Rupert Everett méconnaissable en Charles II, Tom Wilkinson ou encore Ben Chaplin), le film de Richard Eyre échappe à l'ennui total. Car si le réalisateur soigne sa reconstitution et se montre très à l'aise lors des séquences de théâtre (il n'est pas pour rien le directeur du Royal National Theater), il tâtonne plus d'une fois en coulisses lorsque l'action quitte les planches pour dépeindre les motivations, doutes et espoirs de ses personnages.
En résulte une œuvre bâtarde aux qualités trop alternatives pour être aussi séduisante que le joli minois de Claire Danes. Décidément, après le surestimé et très médiocre Shakespeare in love, le dramaturge anglais ne semble pas être une si bonne inspiration pour ses descendants cinématographiques.

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