Critique : Connie et Carla
Pour ceux qui ne l'auraient pas deviné à la lecture du synopsis, l'accroche visible en plein milieu de l'affiche française de Connie et Carla, « Personne n'est parfait ! », n'est autre qu'une référence directe au « Nobody's perfect ! » de Certains l'aiment chaud. Toutefois, cette relecture très Priscilla folle du désert (de Billy Wilder) n'est pas une simple amusette sur l'univers des drag queens en forme de success story comme en raffole tant Hollywood. Le récit a également la bonne idée d'aborder le problème de l'acceptation de ces hommes-femmes par leur entourage, à travers un duo David Duchovny-Stephen Spinella tout en retenue, et en évitant (la plupart du temps) les clichés sur le sujet.
Mais au-delà du caractère sérieux du film, Connie et Carla sont aussi là pour faire leur show entre comédie et paillettes, surfant sur la vague musicale des Moulin rouge et autres Chicago (nos deux copines ayant d'ailleurs la même chorégraphe que le vainqueur de l'oscar 2003 du Meilleur Film).
Sans pour autant atteindre l'effervescence de leurs illustres prédécesseurs, ni même la drôlerie du duo mythique Curtis-Lemmon, Toni Collette et Nia Vardalos (Mariage à la grecque) s'en donnent à cur joie aussi bien sur scène, dans des numéros hauts en couleurs, qu'en coulisses. Et si ces deux nanas traînent un peu la patte pour parvenir à leur prévisible coming out-happy end, elles assurent dans ce spectacle suffisamment mature pour que Connie et Carla sorte du lot.
Lecteurs
(0.0)05/12/2014 à 13:31
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