Black Widow : critique d'un crash Marvel

Geoffrey Crété | 28 mai 2023 - MAJ : 30/05/2023 10:23
Geoffrey Crété | 28 mai 2023 - MAJ : 30/05/2023 10:23

Second couteau de luxe de Marvel depuis Iron Man 2, Scarlett Johansson alias Natasha Romanoff alias Black Widow alias la Veuve noire a enfin droit au film solo que le monde attendait (ou pas). Elle devait simplement attendre le succès de Wonder Woman chez DC puis Captain Marvel dans le MCU, et de mourir dans Avengers : Endgame. Et malgré la présence de Florence Pugh, Rachel Weisz et David Harbour à ses côtés, la plus terrienne des Avengers a bien du mal à justifier son retour d'outre-tombe dans ce premier film de la Phase 4, réalisé par Cate Shortland.

AVENGERS : END-GAME OVER

Cadeau final pour récompenser les bons et loyaux services (chiffrés à quelques dizaines de millions) de Scarlett Johansson ? Pure manœuvre stratégique pour recouvrir une décennie de paresse à avoir relégué les super-héroïnes aux arrières-plans ? Véritable nécessité dramatique pour clore l'histoire du personnage, oublié comme une assiette sale à la fin d'Avengers : Endgame ? L'existence même de Black Widow soulève quelques questions.

Il y a quelques années (c'est-à-dire à l'époque où l'histoire se déroule, après-pendant Captain America : Civil War), cette aventure solo aurait eu du sens pour meubler avant la guerre des Pierres d'infinité, et approfondir le personnage, particulièrement après les flashbacks en Russie d'Avengers : L'Ère d'Ultron. Post-Thanos, alors que le MCU prépare un nouveau chapitre, la mission solo de Black Widow a des allures de parenthèse désenchantée à tous les niveaux.

 

 

La galaxie Marvel décolle de plus en plus vers le cosmos, et ce retour en arrière, qui marque une exception post-mortem dans la narration linéaire et rigide du MCU, faisait le pari d'une aventure terrienne. Pour exploiter le passé de Natasha, et assumer son manque criant de super-pouvoirs dignes de ce nom, le blockbuster à 200 millions glisse naturellement vers le film d'espionnage, avec quelques ficelles empruntées à Captain America : Le Soldat de l'hiver. Mais cette grande opération dédiée à Scarlett Johansson ne peut que confirmer les pires craintes : le film Black Widow est une étape hautement dispensable du MCU, et une pause particulièrement molle et insipide.

 

photo, Scarlett JohanssonSe relever pour un dernier chèque

 

copie con-forme

C'est d'autant plus dommage que Black Widow démarre bien, avec une longue introduction aux airs de The Americans, voire de WandaVision pour le rapport tordu à l'american dream - et avec Ever Anderson, fille de Milla Jovovich et Paul W.S. Anderson, dans la peau d'une jeune Natasha. Simple, propre et sobre, ce prologue ancre le film dans une réalité émotionnelle plus crédible qu'à l'accoutumée, et détourne discrètement l'idée de la sacro-sainte famille.

De retour à la réalité post-Civil War (pauvre William Hurt, chargé de promener sa moustache et mentionner les accords de Sokovie pour le contexte), la suite embraye vite, et place les pions de l'intrigue sans perdre de temps. L'isolement de Natasha, la présentation de Yelena Belova, l'enjeu de l'intrigue, la menace Taskmaster : la machine semble bien lancée, avec une économie de paroles bienvenue. Mais elle ne tarde pas à dérailler, ou plutôt à revenir sur les rails les plus rouillés du MCU.

 

photoAllégorie d'un film aux airs de déjà vu

 

Car derrière ses airs de Jason Bourne, avec plus de voyages que la moyenne du MCU, Black Widow se résume vite à une molle course pour des fioles magiques, construite autour de quelques maigres scènes d'action. Hormis une évasion de prison qui ressemble à un hommage à Mulan, c'est un énième festival de bitume, de carosserie froissées et de bastons mal filmées, jusqu'à l'inévitable climax sous forme de bande demo CGI où tout explose. Même là, les quelques idées amusantes sont vite expédiées, ramenant systématiquement le spectacle vers la norme du genre.

Black Widow manque désespérément d'idées à tous les niveaux, avec une direction artistique d'une tristesse infinie. Des rues où filent les voitures et motos aux plans larges blindés de CGI, en passant par les décors intérieurs de cuisines et salons, ce monde semble désespérément petit à mesure que le MCU s'agrandit. Même le QG du grand méchant, censé être l'idée la plus fantaisiste du film, semblera bien familier pour quiconque a suivi les aventures des Avengers.

Le fait que le méchant Taskmaster puisse imiter les mouvements de ses adversaires et notamment des Avengers (une bonne idée, jamais réellement exploitée), est presque meta tant le film Black Widow se contente de recycler des années d'expertise hollywoodienne chez Disney. Tout ou presque semble être la photocopie d'une scène ou d'une idée déjà vue, à tel point que l'un des twists renvoie directement à un précédent exploit de l'héroïne dans le MCU.

 

photo, Florence Pugh, Scarlett JohanssonWaouh, une moto (non)

 

MISSION : TROP POSSIBLE

Le traitement des scènes d'action reste néanmoins le meilleur symptôme de cette maladie hollywoodienne qui contamine les grosses productions. Dans Black Widow comme dans tous les films du MCU, ces moments de poursuites et autres bastons se perdent dans les mêmes problèmes de découpage et montage hasardeux, tuant la moindre bonne idée de chorégraphie. L'affrontement entre Natasha et Yelena en est un bon exemple : la force des personnages repose sur leur brutalité et agilité, mais leurs mouvements sont si hachés que toute l'énergie est perdue à l'image.

L'explication est simple : l'équipe qui gère ces scènes d'action est quasiment la même de film en film, et les cinéastes sont à peine impliqués (la réalisatrice Lucrecia Martel a expliqué avoir refusé Black Widow quand les producteurs lui ont dit qu'elle n'aurait pas à gérer ces séquences). Irrémédiablement, cette séparation du pouvoir condamne la majorité des blockbusters à avoir la même allure. Marvel n'a pas inventé cette recette, mais en a fait la clé de voûte de son spectacle. Et Black Widow est un parfait représentant de cette race de blockbusters.

 

photo, Scarlett JohanssonBon courage

 

Résultat : le film a cette même saveur tiédasse à tous les étages. Le rendu des CGI n'est pas toujours heureux, la faute notamment à une photographie peu inspirée. Scarlett Johansson est parfois coiffée et maquillée comme une poupée Barbie (notamment pour la scène dans la prison). La musique signée Lorne Balfe (qui a remplacé Alexandre Desplat, éjecté du projet selon ses propres mots) n'a aucune identité. Et il n'y a aucune scène d'action véritablement mémorable, au-delà de quelques idées amusantes et souvent survolées.

Sans super-pouvoirs ou combinaisons high tech, Black Widow n'avait que les mandales pour remplir l'espace. C'était même le contrat tacite d'un film dédié à des espionnes. Et c'est un bel échec, tant n'importe quel John Wick, Mission : Impossible, ou même Atomic Blonde a fait mieux, et plus inventif.

 

photoEn chute libre oui

 

FROM RUSSIA WITH BOF

Le scénario est le dernier clou dans le cercueil de la Veuve. Officiellement écrit par Eric Pearson (derrière Thor : Ragnarok et Godzilla vs. Kong), avec Jac Schaeffer (WandaVision) et Ned Benson (La disparition d'Eleanor Rigby) crédités pour l'histoire et sûrement les seules bonnes idées sur le papier, Black Widow est un best of de quelques unes des pires recettes de Marvel.

A commencer par l'humour, d'une lourdeur parfois fascinante lorsque David Harbour se mue en loser catégorie poids lourd et chanteur de karaoké en temps de crise, réduisant l'amusante idée du poussiéreux Captain America soviétique à un gag de sitcom. La mécanique est justement celle d'une sitcom pour cette famille de fortune, qui passe tout le film à avouer/désavouer ses sentiments entre deux fusillades et verres de vodka. C'est aussi ça la magie Marvel : avoir Rachel Weisz, l'entourer de cochons (au sens propre et figuré), et donner envie de pleurer face à cet immense vide.

 

photo, Rachel Weisz, Florence PughNotre belle-famille

 

Avec ce chant d'amour à la gloire de la famille-anormale-mais-tellement-chou, Black Widow orchestre un climax d'une bêtise particulièrement savoureuse. Grand méchant qui déroule son plan comme dans un mauvais James Bond, révélation flairée depuis une heure grâce à un étrange choix au générique, réutilisation d'un gimmick de l'héroïne grillé dans un précédent film, lourds flashbacks pour alourdir la surprise, résolution 100% niaise qui saborde l'une des bonnes cartes du film, sans parler d'une idée de casting qui mériterait à elle seule un article (méchant) : le voyage se termine dans un crash, dans tous les sens du terme.

Et ce ne sont pas les scènes finales qui vont sauver l'affaire. Il y a une scène pré-générique censée donner un sens à cette parenthèse dans la trajectoire de Natasha après le chaos Civil War, et une scène post-générique qui place quelques billes pour la Phase 4. La première est parfaitement dispensable à ce stade, et la deuxième ressemble à une obligation de service après-vente, pour fournir la dose de teasing contractuelle.

De quoi confirmer que ce Black Widow, retardé pendant des années (en partie à cause d'Ike Perlmutter, précédent boss de Marvel Studios qui avait aussi freiné Captain Marvel et Black Panther), arrive mille ans trop tard pour servir sa cause. Mais pas assez pour ne pas entâcher les adieux d'un personnage majeur des comics, créé à la même époque qu'Iron Man et Thor, et qui aura payé les pots cassés d'un studio incapable d'écrire et assumer une super-héroïne.

 

Black Widow : Affiche

Résumé

Retour en arrière à tous les niveaux avec Black Widow, qui ressert une soupe tiède et sans saveur sous forme de compilation du pire de Marvel - intrigue plate, humour forcé, niaiserie surjouée et scènes d'action ternes. A ce niveau, c'est presque un fossile tant cette aventure arrive trop tard, et signe de tristes adieux pour un personnage trop souvent malmené.

Autre avis Simon Riaux
Rarement Marvel aura proposé une intrigue, une direction artistique et des scènes d'action aussi plates. Un constat d'autant plus amer qu'il souligne combien le studio sera resté jusqu'au bout embarrassé par une héroïne dont il ne savait que faire.
Autre avis Antoine Desrues
Malgré son étonnante scène d'introduction, et la volonté de sa caméra de se rapprocher des corps de ses héroïnes, Black Widow traite cette quête identitaire tardive par-dessus la jambe. Depuis Falcon et le Soldat de l'Hiver, Marvel semble dédié à explorer de nouvelles profondeurs de l'ennui. Il faudrait peut-être arrêter de creuser...
Autre avis Mathieu Jaborska
Black Widow sacrifie le potentiel extraordinaire de son méchant, l'intimité de son récit et une occasion d'enfin se consacrer pleinement à l'action pour se conformer au modèle calibré du MCU. Sans les répercussions cosmiques et les pouvoirs délirants des derniers films de cet univers, il n'en est que plus fade.
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Lecteurs

(3.2)

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commentaires
Grey Gargoyle
05/09/2023 à 00:43

Hello,

Black Widow est un film médiocre, ni génial, ni totalement raté.

Bien cordialement

Galigalo
12/03/2022 à 01:39

J’ai vraiment apprécié ce Black widow car il aborde pleins de thèmes assez hardes et intéressants.

-Le fait historique de vraies espions russes qui ne se connaissaient pas forcément et ne s’aimaient pas forcément mais devaient se mettre en couple contre leurs grès et faire des enfants pour se fondre dans la masse américaine.

Ont voit dans le film le résultat de cette famille dysfonctionnelle :
-La petite sœur s’est toute sa vie raccrochée à ce qui a été pour elle ses meilleurs années dans ce qu’elle considère avoir été sa vraie famille
-La grande soeur qui savait la part de mascarade à au contraire tout fait pour oublier cette fausse famille
-Pour le père c’était la mission la plus ennuyante de sa vie car il n’était pas dans son pays dans lequel il devait être adulé au grès de ses faits d’armes.
-La mère s’est elle donné à fond dans sa mission.

Ensuite le scénario aborde des thèmes assez glauque :
-le kidnapping et meurtre d'enfants (il est, il me semble, indiqué que 19 enfants sur 20 kidnappés sont tués).
-Ont enlève à ces enfants leur libre arbitre, leur statut de possible mère en leur enlevant leur moyen de reproduction, c'est pas la meilleur des vies...

bref pleins de choses abordés même si ce n'est parfois qu'effleuré c’est déjà peu commun dans un blockbuster.

Ensuite les relations entre les personnages sont intéressantes.
- entre les 2 sœurs que j’ai trouvé touchante
- entre les 2 parents
- -entre les parents et les enfants

Le père peut apparaître trop lourd mais ça se comprends : il ne peut s'exprimer que part humour car on lui a imposé ces enfants, cette famille alors qu'il n'était pas
Fait pour être père. Il essaie malgré tout de faire maladroitement au mieux et est fier de ses enfants même si sa fierté est dans les faits d’armée qu’on fait ses filles en tuant pour la cause et déversant des centaine de litre de sang.

Donc ces quelques années ont marquées tout les protagonistes, ça en fait malgré tout une vraie famille avec de l'amour et de la fierté.

Ont voit aussi les vrais dommages collatéraux des missions pour lesquelles des innocents sont sacrifiés pour mener à bien la mission. ( bon par contre on ne sait pas du tout comment la fille et le père ont malgré tout survécu suite à cette énorme explosion...)

Le méchant est classique mais mâtiné à la sauce post #meetoo weinstein avec toute ses femmes dont il veut le contrôle et qu'il peut utiliser comme il veut à ses fins.

Les scènes d’action ne sont pas les meilleures que nous ayons vus mais elles font le travail notamment la rencontre entre les 2 sœurs et la chute libre entre les débris.

Bref un très bon Marvel pour ma part, le fait que black widow soit morte lorsqu’on regarde se film ne m’a pas du tout dérangé, sinon ça indiquerait qu’on ne pourrait plus jamais faire de pré-quelles à des histoires ou certains spin of ou autre et bien sûr qu'on peut !!

Neji
28/09/2021 à 20:40

Sans blague , que c'est mauvais la recette est cramé depuis un moment déjà, c'est pas crédible 5mn ..
Effectivement la réalisation est correct, mais aucune idées de cinoche , c'est Fade sans âme comme d'habitude dirons nous..
Aussitôt ingéré et digéré et oublié.

Flo
28/09/2021 à 14:12

Ce truc qui circule à propos de tous les coups qu'elle prend n'a pas lieu d'être.
Et tout les combats et l’entraînement, en plus, avec les Vengeurs pendant 4 ans ? Contre des armées d’ennemis en plus ?
Sûr qu’on apprend vite comment faire pour optimiser sa résistance, son centre de gravité et sa vitesse à force de côtoyer Steve Rogers – sans exagérer, elle ne fait pas une chute contrôlée à la Kate Beckinsale dans « Underworld ». Elle utilise des tas d’instruments pour l’aider plusieurs fois.
Sinon c’est pas la peine de faire un gros film sur elle, si après tout ce temps elle n’est pas capable de se confronter à des menaces que ses collègues peuvent se bouffer en 20 secondes.
Quoique ça aurait été une bonne idée, un thriller « Black Widow » qui ne reposerait que sur de la discrétion, avec des ennemis vraiment terre à terre, que de petites scènes d’action réalistes, que de l’ambiance noire et mystérieuse (pour compenser)…
Et la majorité des gens passerait son temps à se demander « on est chez les super-héros, quand est-ce que ça devient dingue, on s’ennuie à mort là ».
Contexte de « Univers Augmenté » oblige. À cause de ça, on peut plus être totalement réaliste – heureusement, y a des scènes intimistes très juste et qui prennent leur temps. C'est ça, le vrai plus. Regardez le donc sans préjugés, vous verrez.

SoCorsu
26/07/2021 à 15:54

Si c'est un diverstissement efficace car la recette est connue c'est aussi un film long et rocambolesque.

Sérieusement le personnage prend mille coup pieds dans la tronche, et rien, nada ...
Des scènes d'actions toujours plus, plus, plus , plus et finalement rien de généial.

Le seul truc intéressant reste les origines, même si le mélange à outrance de super héros russe fait mal aux vrais origines des différents personnages.

Je suis fan de Marval, j'adore les Comics, mais ce film m'a laissé sans aucune envie d'y revenir.

Flo
24/07/2021 à 14:09

Qu'est-ce qu'elles étaient bas du front ces analyses du film, bien orientées...
Une preuve que le film aura servi à quelque chose (en plus), c’est ainsi de mieux expliquer le sacrifice de Natasha dans « Endgame ».
On comprend alors que c’est un personnage qui ne s’aime pas et n’hésite pas à se punir, dès le moment où on explicite mieux ce qui semblait plutôt improbable quand on l’entendait dans « Avengers » :
Oui, elle a bien été responsable de la mort d’un fille innocente, ou pire encore, de sa transformation en une arme vivante dénuée de toute féminité.
Mais en plus, on révèle qu’elle a fait ce sacrifice en toute conscience, juste par vengeance et pour mieux fiche le camp à l’Ouest en prouvant sa loyauté (ironie de l’histoire, l’HYDRA avait de toute façon gangrené le SHIELD).
Ajoutez à ça sa séquence d’interrogatoire dans « Avengers », où elle est prête à encaisser les coups…
Le fait qu’elle soit la quasi marraine des enfants de Clint alors que, elle, a été stérilisée et ne pourra jamais porter de bébé…
Le fait qu’elle se rapproche sentimentalement d’un schizophrène qui pourrait la réduire en bouillie à la moindre perte de contrôle…
Ses diverses « trahisons » pour le bien de l’équipe…
Ce nez qu’elle pète avec plaisir (et qui a pu être un complexe pour l’actrice, autant qu’un sujet de moqueries des autres)…

Et on se demande encore pourquoi elle n’a pas d’hésitation à mourir, avec le poids qu’elle a sur son cœur et son esprit ?
La réponse était devant nos yeux… Au sein des Vengeurs, elle n’est pas juste la fille de service… Elle est aussi son membre le plus Sombre.
Mieux vaut tard que jamais pour le comprendre.

Morcar
15/07/2021 à 16:50

Autre point curieux : alors que j'ai pu lire ici et là que beaucoup reprochaient au MCU son sexisme vis-à-vis de Black Widow uniquement traité comme atout sexy des Avengers dans un premier temps, et que ce film a été confié à une réalisatrice, celle-ci multiplie malgré tout les plans sur le postérieur ou la poitrine de Scarlett Johannson, comme si c'était dans le cahier des charm(g)es à remplir...

Morcar
15/07/2021 à 16:46

Je suis finalement allé le voir avec un groupe d'amis, alors que je pensais ne plus voir un seul film Marvel après "Endgame" (pas que j'ai été déçu, mais je préférais ne pas me lancer dans une nouvelle série de 20 films), et même si le film n'est pas inoubliable, il se laisse voir gentiment. Je ne lui aurais pas mis seulement 2 étoiles.
Il s'agit d'un film d'espionnage sympatoche, aux scènes d'action trop brouillonnes, mais aux personnages sympas, notamment Yelena, J'ai bien aimé les petites pointes d'auto-dérision concernant les poses de Black Widow. Par contre je ne comprends pas pourquoi ce film est considéré comme ouvrant la phase 4 du MCU, alors qu'il s'intègre totalement dans la phase 3. Mais bon, je n'ai pas plus compris pourquoi Spiderman 2 était dans la Phase 3 au lieu de la 4...

patman
14/07/2021 à 23:50

@Bestial2050
L'événement à Budapest avec Barton est évoqué par Natasha, mais il a lieu avant le film (certes il était question d'avoir "enfin" le fin mot de l'histoire, au cas où ça nous aurait intéressé) . Le film se passe après Avengers 2, donc son long passé est à peine évoqué.
Et il n'y a pas de fille de Taskmaster, Taskmaster est la fille de Dreykov.

Mode spoiler :

J'ai été déçu par la scène finale, trop courte à mon goût. Un combat prolongé en chute libre en surfant sur les morceaux de la base, ça aurait eu de la classe. Finalement, cette scène est à l'image du personnage de Taskmaster : inutile et trop rapide.

Et sinon, je crois que c'est la première fois qu'un film Marvel ne m'arrache même pas un sourire.

Euh!
14/07/2021 à 15:53

J’étais particulièrement pessimiste avec ce Black Widow surtout en ayant vu le désastre Falcon And the Winter Soldier et en ayant lu cette critique, je m’attendais à qq chose de bien plus mauvais et pourtant …

Je trouve cette critique particulièrement abusive comparé à la critique assez enthousiaste du WW84 qui avait atteint la note de 3 étoiles!?
Je me demande encore où elles ont été trouvées ces 3 étoiles d’ailleurs.

En fait, j’ai pris beaucoup plus de plaisir à voir ce film, Scarlett Johansson et Florence Pugh étant qd même bien meilleures actrices que Gadot, suffisent à donner de l’intérêt à ce film de super heroines.
J’ai trouvé les scènes d’action bien meilleures que dans WW84 (sans être au niveau d’Atomic Blond on est d’accord).
A partir de la ça me suffit pour avoir un film divertissant et sans grande prétention.

On savait bien que le film révolutionnerait pas le MCU, que le prétexte du film en lui même arrive un peu tard, une fois qu’on est résolu à ça et qu’on sait qu’on aura rien de mieux de la part de Marvel, on se dit que c’est pas si déconnant, surtout si on doit le comparer à la concurrence (WW84 n’ayant aucun crédit à mes yeux, vous l’aurez compris).

Reste à savoir pourquoi Hawkeye n’apparaît pas dans le film, il me semblait que le film devait raconter une mission commune à ces 2personnages.

Et le casting d’Olga Kurylenko est-il nécessaire vu son temps de présence à l’écran, c’est un peu gâché.

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