The Villainess : critique qui Nikita mère
Présenté en séance de minuit à Cannes, The Villainess, déjà disponible en VOD, débarque le 28 mars 2018 DVD et Blu-Ray, auréolé d’une réputation remuante de film d’action délirant et techniquement virtuose.
GIRLS JUST WANNA HAVE GORE
De Hardcore Henry à John Wick, en passant par The Raid, le cinéma d’action bouillonne et tente de se renouveler en digérant la fluidité du jeu vidéo, en repoussant les limites physiques du médium. C’est à ce mouvement félin et jusqu’au-boutiste qu’appartient The Villainess, dans lequel une tueuse surentraînée dézingue à tout va des trillions de trouffions surarmés, avec l'enthousiasme d'un dealer de cocaîne égaré dans les coulisses de Touche Pas à Mon Poste.
"Aîe-Ouille" Bling-Scratchhhhhhh
Le cinéaste Jung Byung-gil ne dissimule d’ailleurs pas l’inspiration de son film, qui débute par la reprise pure et dure du concept de Hardcore Henry, qu’il décline avec un peu plus de technicité et lisibilité pendant près de dix minutes. Le metteur en scène n’en restera pas là, et fera son possible pour associer au moins une idée ou mouvement de caméra complexe à chacune de ses séquences, jusqu’aux plus anodines.
Le résultat est souvent brouillon mais toujours jubilatoire. Monté comme une interminable soirée cocaïnée,The Villainess est un cocktail sur-vitaminé où l’on éventre de l’homme de main, avant de s’affronter au sabre pendant une course-poursuite à moto, pour mieux dépeupler un bus à la hache. À condition de ne pas choper la nausée à force de plans montés sur ressorts et captés au grand-angle, voire au fish-eye, le résultat est une centrifugeuse aussi bordélique que stimulante.
NIKIKITA
Malheureusement, cette montée d’adrénaline sanglante se heurte aux écueils d’un récit fourre-tout, gonflé artificiellement par une structure en flash-back, qui revient sur des points inutiles, quand il n’alourdit pas tout simplement une narration qui aurait mérité plus de simplicité. Jung Byung-gil n’a pas grand-chose d’autre à offrir que sa formidable générosité dans la chorégraphie ultraviolente, mais il tente malheureusement de s’improviser clone de Luc Besson. Son métrage partage en effet quantité de passerelles avec Nikita.
Le film jouissant mystérieusement d’une aura culte chez nous, nul doute que certains apprécieront, malheureusement The Villainess en recycle les ficelles les plus épaisses et éculées, le tout au service d’une intrigue à la conclusion attendue, émaillée de saillies humoristiques typiques d’un certain cinéma de genre coréen, qui viennent ici souligner un certain aspect contrefait de l’ensemble.
Lecteurs
(4.5)17/10/2018 à 17:34
J'ai apprécié la réalisation, très impressionnante et plutôt maîtriser. Une belle qualité d image et par moment une photo bien sympa.
Je suis d accord avec les flash back qui m'ont fait tourner la tête, bien que le film reste appréciable, des longueurs se sentent par moment ce qui est bien dommage, j aime bien l actrice principale tout de même que je trouve plutôt talentueuse. Dommage que les cleins d oeil à nikita soit trop visible, tout comme kill bill vol1 (katana en moto, la scène de la petite fille sous le lir qui voit un massacre, qui était mis en scène dans kill bill à la façon d un manga).
On pense aussi à old boy pour certaines séquences de fight.
Pas mal dans l ensemble, généreux dans l action mais un peu brouillon par moment . Pas désagréable mais pas non plus un chef d oeuvre.
3 etoiles pour moi également.
09/04/2018 à 13:34
Je viens de voir ce film: Consternant de nullité, jeux vidéo bourrin parfait, aucun dialogue, brefff.... pur film coréen et en plus, on salis le scénario de Nikita qui, lui, n'a rien à voir avec cette bouzzz.
Rien a dire de plus à part beurkkkk!!!!