Avatar passe la cinquième

Box-office américain du 15 au 17 janvier 2010

On commence à manquer de statistiques pour décrire le raz-de-marée Avatar : on sait seulement que son cinquième week-end consécutif au-dessus des 40 millions est à nouveau un record absolu, l'ancien recordman étant Titanic avec à peine 30 millions. Désormais troisième au box-office de tous les temps, le film de James Cameron n'est plus qu'à 42 millions du Dark knight, c'est-à-dire rien du tout, et à 109 millions de Titanic, c'est-à-dire pas grand chose. S'il parvient encore à tenir la cadence pendant un petit nombre de semaines, Avatar a tout pour devenir le plus gros succès de l'histoire du cinéma. Avec une telle stabilité (-17,9% seulement cette semaine), c'est extrêmement envisageable.

Ce qu'il y a de beau dans cette affaire, c'est que les autres films du moment ne sont pas boudés pour autant. Est-ce dû au grand nombre de spectateurs refoulés des salles complètes d'Avatar ? Toujours est-il que Le livre d'Eli effectue des débuts remarqués avec près de 32 millions encaissés pour son premier week-end. Le film des frères Hughes, qui en a coûté 80, a de quoi réaliser une jolie carrière. En tout cas, 3 jours leur ont suffi pour dépasser le score réalisé par From hell en 2001...Pas de miracle en revanche pour The spy next door, comédie d'espionnage avec un Jackie Chan qui peine décidément à faire recette aux States.

Sorti sur 3 salles il y a un mois, le Lovely bones de Peter Jackson a fait sa vraie sortie ce week-end et s'en sort à peine correctement. On ne va évidemment pas comparer avec les précédents films du réalisateur ; ça n'est de toute façon pas nécessaire pour affirmer que celui-ci ne fera pas de miracles. D'autant que le bouche-à-oreille risque d'être très partagé...

Du côté des anciens, Alvin et ses chimpunks devraient dépasser les 200 millions de dollars, ce qui laisse craindre à nos tympans la sortie future d'un troisième volet. Sherlock Holmes peut encore espérer atteindre cette barre symbolique, mais aura de toute façon effectué un joli parcours permettant à Guy Ritchie de se relancer comme il se doit. Rien de particulier en fin de classement... En revanche, le film d'horreur Daybreakers est déjà sorti du top 10 au bout de 10 jours, subissant une baisse de 68%. C'est évidemment mauvais signe quant à l'accueil réservé par le public. Même type de carrière pour Youth in revolt, placé juste derrière après une baisse de 59%, et qui prouve que la seule présence de Michael Cera ne suffit pas à faire recette.