Pas de boulette pour les zombies

Box-office américain du 2 au 4 octobre 2009

Qui a dit que le cinéma de genre n'avait pas sa place en tête des charts ? Pour son premier week-end d'exploitation, la comédie Bienvenue à Zombieland, avec Woody Harrelson et quelques autres, tire aisément son épingle du jeu et s'empare de la première place avec 25 millions de dollars de recettes. C'est décidément la fête pour Sony, dont le Tempête de boulettes géantes est descendu à la deuxième place, totalisant 82,4 millions en 10 jours et n'étant visiblement pas prêt de s'arrêter là en raison d'un énorme capital sympathie auprès du public américain.

Un autre film d'animation, ou plutôt deux, viennent compléter le podium : les salles projetant Toy story puis Toy story 2 en 3D au cours d'une même séance ont encaissé en tout près de 13 millions de dollars, ce qui est considérable pour une ressortie (même en 3D). De bon augure pour Toy story 3, qui débarquera dans les salles l'été prochain. Woddy et Buzz font beaucoup mieux que Ricky Gervais (The invention of lying) et Ellen Page (Whip it), qui réalisent des scores plutôt faiblards sur des combinaisons de salles voisines (autour de 1700).

Pour son deuxième week-end, Clones chute lourdement après un démarrage déjà pas fameux. 26,4 millions en 10 jours, c'est tout juste le tiers du budget initial du film, qui devra se montrer solide à l'international pour ne pas laisser un sale souvenir chez Buena Vista. Fame s'écroule lui aussi après des débuts peu convaincants, atteignant un total d'à peine 16 millions, soit environ son budget.

La surprise de ce classement, c'est l'arrivée en fanfare du nouveau Michael Moore. Capitalism : a love story était sorti dans 4 salles le week-end dernier et vient donc d'effectuer son "vrai" démarrage. Sur moins de 1000 salles, le film a visiblement rencontré son public et a encaissé 5 millions de dollars, pour la quatrième meilleure moyenne par copie de la semaine.

Hors classement, Pandorum confirme son statut de gros four, puisqu'avec 7,8 millions en 10 jours, le film de Christian Alvart n'a même pas rapporté 20% de ce qu'il a coûté. Heureusement que le réalisateur est parti faire son prochain film du côté de son Allemagne natale...