À l’assaut du Rite

Box-office français du 09 au 15 mars 2011

Anthony Hopkins fait encore déplacer les foules. La dernière fois que cela lui est arrivé alors qu'il avait le premier rôle c'était dans La faille qui avait engrangé plus d'un million d'entrées. Pas certain toutefois que son personnage de spécialiste en exorcisme en tous genres lui permette de passer la barre du million de culs-bénis tant Le rite fait toc et lui avec.

Les deux autres nouveautés sont françaises mais apparaissent assez loin des cimes du classement pour une première semaine. On trouve d'abord la comédie pas drôle signée Dominique Farrugia. Ce n'est pas souvent mais il faut croire que Le Marquis a pâtit d'entrée de jeu de sa mauvaise réputation. Résultat : la plus grosse mise en circulation de la semaine ne récolte que 436 spectateurs par copie. Autant dire que l'ex Nul sera très loin du score et record perso qu'il avait réalisé avec L'amour c'est mieux à deux, son précédent film (1 123 061 adeptes du missionnaire). Il faut juste comparer avec L'assaut, dernière entrée dans ce top hebdo, qui sur deux fois moins d'écrans réalise quasiment le même nombre d'entrées. Julien Leclercq peut ainsi raisonnablement espérer atteindre les 600 000 admirateurs du GIGN, objectif avoué de son distributeur Mars distribution.

On sera surpris de ne pas trouver Fighter dans ce top 10 pourtant précédé d'un très bon buzz post Oscars. Certes Metropolitan, son distributeur, n'a pas non plus sorti la grosse cavalerie au regard du nombre de copies voulant certainement imiter en cela la stratégie de Wild Bunch pour Le discours d'un roi. Ceci dit, le film de Tom Hooper avait en première semaine cassé la baraque avec plus de 1 900 aristocrates bègues par copie. Ici avec sa 11ème place et ses 137 534 entrées (681 Rocky par copie), on est loin du compte. Pas certain donc que Metro veuille le soutenir plus que cela en deuxième semaine. Les Rois du désert avec un BO à plus de 800 000 entrées, le meilleur résultat pour David O. Russell en France, n'est pas prêt de tomber.

Encore plus bas on trouve La Ligne droite, le film de Régis Wargnier qui, oui, va droit dans le mur dès sa première semaine. Qu'il est loin le temps d'Indochine et de ses 3 millions d'entrées. Enfin à ses côtés on trouve We want sex equality, une petite perle de comédie britannique (dont on attend toujours la critique de notre rédac chef adoré) qui du haut de ses 121 copies (deux fois moins que pour le Wargnier) entraine avec lui 82 602 suffragettes forcément conquises. La classe !