Critique : A touch of sin
Jia Zhang-Ke perpétue son analyse de la Chine à
l'heure de l'ultra-libéralisme. A touch
of sin veut démontrer que les changements brutaux effectués dans le
Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l'action. San'er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d'accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d'un riche client. Xiaohui passe d'un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes. Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d'une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence.
Jia Zhang-Ke perpétue son analyse de la Chine à
l'heure de l'ultra-libéralisme. A touch
of sin veut démontrer que les changements brutaux effectués dans le