Critique : Sexy dance 4 - Miami heat

Laurent Pécha | 8 août 2012
Laurent Pécha | 8 août 2012
A l’instar de la franchise Fast & Furious, celle des Sexy Dance se bonifie au fil des numéros. Si le 3 avait déjà montré une capacité à offrir des numéros de danse bien plus impressionnants que ses prédécesseurs, ce nouvel opus passe à la vitesse supérieure en adoptant un mode narratif nettement plus malin et « original ».

Il est fini le temps des éternels (et soporifiques) combats entre troupe, ces fameuses « battles » qui dictaient le récit des trois films précédents. Désormais, nos héros se livrent à des numéros dansés au cœur même de Miami avec en point de mire une retombée médiatique via youtube qui leur permettrait de remporter une grosse somme d’argent. La danse au service du capitalisme ! Mais ne cherchons pas ici de quelconque message sous-jacent puisque le scénario de Sexy Dance 4 n’existe que pour faciliter le plus grand nombre de séquences de danse.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son efficacité est indéniable. De la spectaculaire scène d’ouverture en pleine rue de Miami jusqu’au final sur les docks du port en passant par une étonnante séquence dans le hall d’une banque, on assiste à un festival de ce que l’on peut faire de mieux en terme de chorégraphies. Loin du clip filmé à grands coups de plans syncopés, la réalisation de Sexy Dance 4 permet d’apprécier la gestuelle des corps tout en admirant leur synchronisation. La 3D, loin d’être utilisée comme un gadget marketing, donne l’occasion d’avoir un nombre conséquent de plans vraiment réjouissants. A tel point que l’envie de trépigner des pieds devient presque une seconde nature au fil des minutes. Voilà bien un film qui fait honneur à son titre !


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