Gangster Squad : Critique
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4 février 2013
- MAJ : 27/09/2023 12:04
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4 février 2013
- MAJ : 27/09/2023 12:04
Qu’on se le dise : le film de gangsters à le vent en poupe à Hollywood. Après Des hommes sans loi l’an dernier, c’est au tour du bien nommé Gangster squad de représenter le genre cette année dans un polar tendance Les incorruptibles avec son groupe de vétérans de guerre qui part traquer le dernier caïd de Los Angeles (ici Mickey Cohen, chef d’un réseau mafieux de drogues et de prostitution qui sévit entre les années 30 et 70). Et forcément, avec une telle histoire, difficile de ne pas échapper à la comparaison avec le classique de De Palma.
Une comparaison qui s’arrête bien vite dès les premières images tant on comprend alors que Ruben Flescher, réalisateur de Bienvenue à Zombieland, ne cherche à aucun moment à prétendre à la même ambition. Gangster squad, est certes un hommage au film de genre mais à la mode d’aujourd’hui, avec sa photo aux couleurs glamour léchées, sa réalisation tout en ralentis et accélérés, son scénario parfois écrit à la craie et son ton comic book qui plaît tant au jeune public. Le Gangster squad du titre avec ces « mystery men » filmés dans l’ombre avec leurs galurins vissés sur la tête sont les super-héros d’hier et d’aujourd’hui et Sean Penn, en bad guy à la moue figée et au cabotinage de tous les instants semble tout droit sorti du Dick Tracy de Warren Beatty.
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