Critique : Hideaways

Tonton BDM | 19 novembre 2011
Tonton BDM | 19 novembre 2011

Après une longue période de silence entre 1997 et 2008, Agnès Merlet semble bel et bien avoir repris le chemin des tournages. Et c'est tant mieux pour nous : trois ans à peine après le fascinant Dorothy (dont les immenses qualités valaient bien les quelques défauts), la réalisatrice continue aujourd'hui de nous proposer sa vision des mythes fantastiques avec Hideaways, un joli conte mettant en scène une love story tragique, dont la noirceur et la cruauté (typique des contes classiques) ne font au final qu'accentuer le côté passionné et romantique.

Délicatement mis en scène, magnifiquement photographié, élégant et sensible, le film d'Agnès Merlet est d'ailleurs peut-être également un poil victime de ses excès romantiques, qui rappelleront au spectateur la saga Twilight (sans le côté artificiel et fabriqué des ados de cette franchise heureusement !) et fonctionneront à coup sûr à plein régime sur les ados et les éternels romantiques, tout en laissant les adultes et les déçus de l'amour un peu sur le bord de la route. A ces blasés il restera cela dit les impressionnantes qualités formelles du film, qui auront à coup sûr de quoi flatter leurs pupilles pendant une heure et demie. Au rayon flattage de pupilles, la jeune Rachel Hurd-Wood, déjà repérée dans Solomon Kane l'année dernière, se pose d'ailleurs là : avec ses yeux d'un bleu fascinant et sa beauté étrange et sublime, elle traverse le film en le portant sur ses frêles z'et délicates épaules, éclipsant à elle seule tout le reste du casting.

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