Critique : La Désintégration
Depuis le début des
années 2000, le cinéma de Philippe Faucon, fait de film d'autant
plus forts qu'il sont courts, se préoccupe des minorités
religieuses
Une cité dans l’agglomération Lilloise, aujourd’hui. Ali, Nasser et Hamza, âgés d’une vingtaine d’années, font la connaissance de Djamel, dix ans de plus qu'eux. Aux yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés, mais dont aucun des trois ne pense plus désormais faire partie.
Depuis le début des
années 2000, le cinéma de Philippe Faucon, fait de film d'autant
plus forts qu'il sont courts, se préoccupe des minorités
religieuses