Critique : Lovely Molly

Laurent Pécha | 21 septembre 2011
Laurent Pécha | 21 septembre 2011

Plus de 10 ans ont passé et le binôme derrière le succès phénoménal du Projet Blair Witch, cherche encore séparément à retrouver en vain la recette magique. A Gérardmer, cette année, Daniel Myrick nous avait prouvé avec Ultimate patrol, qu'il était loin du compte. Son ancien partenaire de jeu, Edouardo Sanchez, vient le rejoindre avec Lovely Molly.

Plus malin que son compère, Sanchez tente de retrouver ce qui avait la force de leur hit et c'est ainsi que son film démarre par la confession vidéo de son héroïne prête à se trancher la gorge face caméra. Le récit va nous proposer de savoir comment la jeune femme en est arrivée à ce point de non retour et le réalisateur d'utiliser plus d'une fois le prisme de la caméra amateur pour tenter de faire peur.

Peine perdue tant son histoire de possession démoniaque s'avère profondément ennuyeuse. Incapable de créer de l'empathie pour sa Molly (malgré une interprétation solide de Gretchen Lodge), Sanchez perd très vite son spectateur et il a beau tenter de muscler son récit dans le dernier tiers à grands coups d'effets faciles, il n'arrive pas à empêcher Lovely Molly de finir sa course là où son comparse a échoué : le gigantesque univers du DTV horrifique à la petite semaine.

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