Critique : Bienvenue à Monte Carlo

Laurent Pécha | 23 août 2011
Laurent Pécha | 23 août 2011

Papy Glover le dit mieux que personne : « je suis trop vieux pour ces conneries ». A la vision de Bienvenue à Monte Carlo, on se dirait même qu'on n'a jamais eu l'âge pour un tel spectacle.

Le cœur de cible étant visiblement le même que celui de Sortilège, on a juste envie de vous renvoyer à la conversation que l'on avait rapporté lors de la sortie du film, n'ayant pas le courage de retourner voir si le niveau de discussion a sensiblement augmenté après deux mois de vacances. Par chance, s'agissant d'une sortie minimaliste (10 copies annoncées sur toute la France), il n'y a pas lieu de monter sur ses grands chevaux pour expliciter à quel point on atteint ici le niveau zéro du cinéma.

On se demande même qui peut vraiment bien apprécier un tel déballage de mauvais goût (il faudrait que la mairie de Paris ait un droit de regard sur ce qui est filmé dans la capitale), de romance à l'eau de rose (mega jackpot : on en a trois pour le prix d'une), de situations vaudevillesques risibles (le coup du double, sérieusement !!!) et on en passe...

Curiosité locale : la présence d'acteurs français de renom à commencer par Valérie Lemercier dont on cherche encore et pour longtemps les raisons qui l'ont poussées à venir interpréter un guide touristique pathétique le temps d'une poignée de secondes. Les voies des bouses cinématographiques sont parfois sacrément impénétrables !

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