Critique : Kung Fu Panda 2

Louisa Amara | 14 juin 2011
Louisa Amara | 14 juin 2011

L'écurie Dreamworks revient avec la suite du grand succès de 2008 Kung Fu Panda, devenue une véritable franchise avec merchandising, produits dérivés pour petits et grands. Po le panda est devenu une icône encore plus cool que Shrek. Et ce grâce à son originalité, son humour et surtout le talent de son interprète, Jack Black et aux doubleurs de chaque pays. Il était temps d'en savoir plus ce héros noir et blanc. La grande force de Dreamworks :  plutôt que de nous proposer une resucée du 1er, ce qui aurait très bien convenu à beaucoup, ils ont pris le risque d'approfondir le personnage, creuser son histoire, bien au-delà de ses délires humoristiques. Bien sûr le Kung Fu reste le vecteur réunissant Po, ses alliés et ses ennemis. Mais on va enfin connaître les origines de ce panda élevé par une oie.

Alors que le 1er opus était réalisé par un américain pur souche, ici c'est une réalisatrice d'origine coréenne qui est aux manettes. Elle connait ses classiques côté film d'arts martiaux. Le film s'en ressent grandement, les combats toujours présents, sont dignes des films de la Shaw Brothers chère à Quentin Tarantino. De l'action rythmée, des combats aériens, mais toujours de l'humour bien sûr. Avec cette fois, une dimension en plus, cette fameuse paix intérieure que recherche Po, pour atteindre un niveau supérieur de sagesse.  Le seul inconvénient du film est donc de se concentrer sur son héros au détriment des personnages secondaires, très peu développés. Ils avaient eu leur ¼ d'heure de gloire dans le premier, ici c'est à Po et son ennemi de briller. Mais les scénaristes nous réservent sûrement quelques surprises pour un prochain opus.

Une suite plus « adulte » plus mature, qui plaira également aux petits, puisqu'ils adoreront les combats, poursuites, avec les 5 Cyclones, toujours aussi impressionnants visuellement, incluant même de nouveaux personnages.  Et petit ou grand, qui ne craquerait pas devant Po bébé ? Un adorable bébé panda balloté de foyer en foyer. L'émotion est si intense dans certaines scènes que l'on pense à Finding Nemo. Et quand Dreamworks atteint le niveau de Pixar, on peut dire que la partie est gagnée. Vivement la suite pour en savoir encore plus sur Po le panda et ses acolytes.

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