Critique : Mon beau-père et nous

Simon Riaux | 18 décembre 2010
Simon Riaux | 18 décembre 2010
Il est des films que l'on apprécie comme un long bain chaud. Vous savez en gros à quoi vous attendre, c'est justement ce que vous cherchez, et logiquement, tout se passe bien. C'est le cas avec Mon Beau-père et nous, troisième épisode de la saga comique initiée il y a dix ans avec Mon beau-père et moi. Greg Focker (Furniker chez nous) s'apprête à fêter l'anniversaire de ses enfants en présence de la famille réunie au grand complet. Enfin accepté par son beau-père, il goûte pour la première fois à la perspective d'une relation apaisée avec sa belle-famille. Evidemment, cela ne saurait durer.

Ce troisième opus est l'occasion de réaliser combien nous nous sommes attachés à cette galerie de personnages. Owen Wilson, beaucoup plus présent que dans l'épisode précédent, s'en donne à coeur joie, Robert de Niro cabotine à tout va, et c'est très bien comme ça, quant à Ben Stiller, il est le liant indispensable à cet ensemble hétéroclite. Mon Beau-père et nous, s'il souffre de quelques baisses de rythme, alterne avec une dextérité certaine les gags franchement potaches et l'humour plus consensuel, notamment lors de son final, apothéose en forme de feu d'artifice où tous les personnages dégustent.

On pourra regretter que le film lorgne de trop près vers la structure du premier épisode plutôt que de trouver sa propre dynamique, chercher désespérément Dustin Hoffman et Barbara Streisand, réduits à des rôles de figurants de luxe, mais à quoi bon? Mon Beau-père et nous remplit son objectif, sans chichis ni surprises, en nous faisant rire.

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