Critique : Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de légende

Johnny Sanchez | 1 septembre 2008
Johnny Sanchez | 1 septembre 2008

Malgré ce que l'affiche pourrait laisser croire, Le roi scorpion 2 n'est pas une suite directe du film de Chuck Russell mais une préquelle contant les jeunes années du colosse au cerveau de poule.  Toutefois, les amateurs de divertissement profond où les plus intenses réflexions sociales se posent au terme d'intenses combats à mains nues risquent fort d'être déçus  tant ce Roi Scorpion 2 s'apparente  avant tout à une version light et très kitsch de la série Hercule. Mais si le bourrin qui sommeille en chacun de nous risque fort d'être frustré par des combats aussi épiques qu'un épisode de Koh-Lanta, l'amateur de nanars haut de gamme risque fort de se ruer dans son vidéo-club.

 

Porté par des acteurs aux sommets de leurs art (parmi lesquels  se démarque le très chauve « ultimate fighter »Randy Couture aussi expressif qu'un Chti en pleine crise de sevrage) et des dialogues percutants («ta mère est une vache ! » lance la vaillant figurant au méchant minotaure en images de synthèse), Le roi scorpion 2 perdrait naturellement de sa superbe s'il n'était incarné par un interprète à la hauteur de son haute aura nanarde. En l'occurrence le jeune Michael Copon, croisement improbable entre Jason Scott Lee et un figurant du Huitième jour, fait très fort en fronçant d'un sourcil toutes les dix minutes ! Ajoutez à cela une galerie de CGI digne d'une cinématique PS2, une réalisation passe partout où Mulcahy revient à l'époque bénie de Resurrection,  et vous obtiendrez un petit téléfilm ringard parfaitement calibré pour une soirée bière-pizza.

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