Critique : Il Papà di Giovanna

Jean-Noël Nicolau | 1 septembre 2008
Jean-Noël Nicolau | 1 septembre 2008

Il Papà di Giovanna est une nouvelle chronique familiale offerte par le cinéma italien. Signé par Puppi Avati, qui a prouvé plus d'une fois sa maîtrise de la réalisation, le film baigne dans un classicisme aux tonalités ocres chères aux auteurs transalpins. Le papa de Giovanna est fou amoureux de sa fille, au point de nier la réalité de ses troubles psychologiques. La mère s'éloigne de cette famille bancale et le drame qui va survenir précipitera l'explosion de cette maisonnée.

 

Très bien interprétée par des valeurs sûres (Silvio Orlando, Francesca Neri) et par la débutante Alba Rohrwacher, qui interprète Giovanna, l'oeuvre d'Avati est néanmoins une déception, tant elle se lance dans de nombreuses directions qui ne sont jamais véritablement exploitées. Le contexte historique, en particulier, (toujours et encore la montée et la chute du fascisme) ne sert à rien, à part alourdir une narration déjà assez ennuyeuse. Les différents événements ne sont qu'effleurés, que ce soient les motivations du crime ou le séjour dans l'hôpital psychiatrique.

 

Le temps nous semble bien long, même si Il Papà di Giovanna ne devient jamais détestable. Il garde ses allures de joli téléfilm, parfois touchant, mais rapidement oubliable.

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