Critique : La Belle au bois dormant
Splendide représentant de l’âge d’or du studio Disney (le
film sorti entre La belle et le clochard et Les 101 dalmatiens), La belle au bois dormant est une
œuvre phare, un bijou narratif et esthétique qui inspira des générations de
dessinateurs. Tourné dans un Super Technirama somptueux (un équivalent au
cinémascope que Disney avait utilisé sur La belle et le clochard), le film
offre des plans d’une fulgurante beauté que l’animation en apparence simpliste
mais si stylisée vient constamment magnifier.
Projet monumental à l’époque (6 ans de préparation et de conception pour un
budget colossal de 6 millions de dollars), La belle au bois dormant contient quelques unes des scènes les
plus admirables et les plus mémorables que Disney ait jamais produites
(l’arrivée de Maléfique en pleine salle du trône, la bataille spectaculaire
entre le prince et le dragon,…), des personnages hauts en couleurs (les trois
fées, les deux rois) et une méchante au look effrayant et fascinant, Maléfique,
le bad guy le plus réussi de Disney à égalité avec une certaine Cruella.
Portée par la musique de Tchaïkovski, cette histoire d’amour intemporelle a
fait rêver des millions de spectateurs et continue fort logiquement de le faire
encore aujourd’hui.
Lecteurs
(5.0)