Critique : Freddy sort de la nuit

Tonton BDM | 2 juillet 2013
Tonton BDM | 2 juillet 2013
Septième et dernier (?) chapitre de la saga griffue du boogeyman de Elm Street, Freddy sort de la nuit se la joue Nuit américaine du slasher, Wes Craven s'étant laissé convaincre par diverses dithyrambes non méritées visant à faire de lui un "auteur". Heather Langenkamp campe donc son propre personnage au coeur d'un film foutraque, plutôt mal écrit et manquant de maîtrise.

Plutôt que de s'attarder sur l'idée de la possible réalité du boogeyman, le réalisateur préfère une sous-intrigue ayant pour point névralgique le fils de Heather Langenkamp. Au final, Freddy sort de la nuit fait figure de pâle copie de l'original, puisqu'il en reprend toutes les scènes-choc. A force de ne pas choisir clairement entre le fantastique et l'aspect documentaire (il eut été intéressant de se rendre compte comment Freddy a changé la vie de chaque intervenant), le film ne fait finalement que caresser des débuts de bonnes idées, quasiment toutes tuées dans l'oeuf. On aurait aimé approfondir l'étrange relation père-fille entre Heather et John Saxon, voir d'avantage les liens qui lient Robert Englund et Freddy Krueger

Bref, Freddy sort de la nuit gâche un concept ô combien prometteur, mais il le fait en plus avec une technique défaillante, là où tous les autres films de la saga Freddy (y compris les plus mauvais !) assuraient un minimum au niveau réal et effets spéciaux ! Parce que ce n'est pas nouveau que Wes Craven soit une brèle, mais le films sacrifie les effets spéciaux animatroniques de génies du genre tels que Screaming Mad George ou Kevin Yagher au profit du tout numérique naissant, d'une laideur tout simplement repoussante.

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