Critique : The Red Sword / Tristan & Yseult

Laurent Pécha | 3 juillet 2006
Laurent Pécha | 3 juillet 2006

Depuis le désastre économique que fut Waterworld, Kevin Reynolds se fait rare (3 films en 11 ans) et semble surtout avoir totalement laissé de côté l'inspiration qui fut la sienne à ses débuts (Fandango et surtout son chef-d'œuvre La Bête de guerre) et ce même si 187 code meurtre et La Vengeance de Monte Cristo sont des œuvres très recommandables (surtout le premier qui est tout sauf le brûlot réac trop vite mentionné à son égard par certains).

Confirmation de la situation artistique du cinéaste avec Tristan & Yseult, mélodrame romantico historico guerrier qui a le mérite de ne jamais vraiment ennuyer son public sans pour autant le faire vibrer. Avec cette variation sur le thème de l'amour impossible tendance Roméo et Juliette, Reynolds accouche d'une œuvre difficilement condamnable (on a beau cherché, rien ne cloche vraiment dans le récit et la manière de le mener) mais paradoxalement tout aussi ardu à encenser. Il manque un petit peu de tout ici pour que le souffle épique et romanesque prenne et nous fasse assister à l'histoire d'amour tragique que l'on était en droit d'attendre. Le chemin de la guérison artistique est décidemment encore bien tortueux pour le père Reynolds.

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