Meurs un autre jour : critique qui brosse l'âne
Mais qu'a-t-il donc bien pu se passer dans la tête des scénaristes de Meurs un autre jour, vingtième épisode de James Bond ? Si le pré-générique du film laisse espérer un sacré bon changement de la licence Bond, nous étions loin d'imaginer qu'il aurait été aussi extrême. Le gouvernement américain entrant dans les affaires du MI6, Bond doit travailler en parallèle avec l'agent Jinx dont les charmes, une fois de plus, ne le laissent pas insensibles tout au long de cette nouvelle mission ultra explosive.
VIENS ICI GAMIN
Après Le monde ne suffit pas, les producteurs de la licence James Bond semblent vouloir dépoussiérer l'image du meilleur agent du MI6 en se calcant sur les nouveaux succès des films dits d'action - espionnage dont le public ado est le premier visé (Charlie et ses drôles de dames pour ne citer que lui). Il faut donc redonner une image « jeune » à l'espion de sa Majesté pour qu'il puisse remporter encore plus de suffrages ; quoi de mieux donc pour ouvrir les festivités qu'une petite séance de surf et une course démente d'aéroglisseurs dont l'issue est la capture de Bond par un chef militaire nord coréen.
Pour la première fois, le générique d'un film de la série James Bond donne à voir l'agent secret en prendre plein la tronche, le tout sur un fond graphique assez laid et une chanson techno/dance chantée par Madonna.
"Mais comment pourrait-on habiller Madonna pour qu'elle se distingue dans cette scène ?"
Nous retrouvons l'agent torturé, barbu et libre d'un coup d'un seul car il sert de monnaie d'échange contre Zao, bras droit du colonel Moon et prisonnier des américains dont Damian Falco (Michael Madsen) est le responsable. De mémoire, Bond n'avait jamais vu les règles de MI6 brisées et encore moins M le traiter d'agent inutile. C'est donc seul contre tous qu'il va poursuivre Zao. Seulement voilà, le réalisateur Lee Tamahori semble plus préoccupé par les scènes d'action que par l'histoire et la profondeur de ses personnages.
Des agents secrets chinois se cachant dans la penderie de la chambre d'hôtel de Bond à l'arme solaire de Gustave Graves, en passant par la voiture invisible de Bond dont lui seul sait où se trouve la poignée de la porte lorsque son camouflage est activé (!), Meurs un autre jour est un festival de porte nawak qui ne fait que s'enchaîner ; le summum étant atteint avec le colonel Moon.
Et c'est quoi au juste tout ce délire avec l'escrime et les épées ?
AVANT ON SE BATTAIT A L'EPEE, C'EST STYLE NON ?
Non seulement le colonel n'est pas mort mais il s'est offert un autre visage, celui de Gustave Graves, un homme blanc britannique (sic) dont l'entrée fait penser au PDG de Virgin, Richard Bronson. Entre Volte face, L'homme au pistolet d'or (l'arme de Graves n'est en fait qu'une version très évoluée de l'arme de Scaramanga) et un Mad Mission (pour la surenchère d'action dans des situations improbables), Meurs un autre jour ne fait que recycler des recettes éculées de films d'action, histoire de mettre au goût du jour une licence qui bat de l'aile.
Lecteurs
(3.6)06/08/2018 à 15:09
C'est mieux... mais c'est pas encore ça.
Par exemple : "Lee Tamahori semble plus préoccuper par les scènes"... cherchez l'erreur.
06/08/2018 à 12:23
Les saillies verbales étaient assez savoureuses
06/08/2018 à 08:46
Je vais encore me faire traiter de tous les noms... mais il faut vraiment faire des efforts sur la langue. Sérieusement... l'article est bourré de fautes. Ma préférée : "le tout sur un graphique assez laid". Mais bon sang... ça ne veut strictement rien dire !! Ça fait vraiment fanzine collégien. Vous valez (bien) mieux que ça.
06/08/2018 à 08:45
Marrant, je garde une certaine affection pour ce Bond. Beaucoup de défauts certes (mon dieu, ces CGI...), mais on sent que toute l'équipe, Brosnan le premier, était conscient d'arriver au bout de ce qu'ils pouvaient proposer dans leur veine actuelle.
Plutôt que de se renouveler en sachant que Brosnan commençait à se faire vieux, ils ont préféré se lâcher et partir dans un délire mi-cartoon, mi-nanar-over-the-top (la poursuite des voitures surarmées sur la glace qui se termine dans le palais est un sommet !) tout en disséminant plein d'hommages à la saga. On aime ou on aime pas, mais pour ma part, ça reste un bon moment que je revois avec un certain plaisir à l'occasion.
Et surtout, ça a permis de confirmer à tout le monde que Bond avait vraiment besoin de repartir sur de nouvelles bases. Du coup, si cet opus avait été plus sérieux, pas sûr que le génial Casino Royale (et par extension toute la période Daniel Craig) aurait été le même...
06/08/2018 à 08:31
Un inénarrable navet , laid et con comme un manche , avec un gros tâcheron à la barre.
06/08/2018 à 07:44
Et dire que le premier Bourne est sorti la même année...
05/08/2018 à 22:59
Hum "Qui brosse l'âne"...
J'eusse préféré l'appeler "Brosse à dents" à une certaine époque...
Le film s'approche plus d'un Roger Moore que d'un Sean Connery. Dommage pour les effets spéciaux qui font très mal même pour 2003 sinon il aurait bien vieilli (la scène de la déferlante avec Brosnan agrippé au parapente fait bien saigner du cul quand même...)
Après c'est quand même mieux que d'avoir une bond girl qui s'appelle Pussy Galor et que dans un excès de virilité, le héros irait la violer dans une grange... Ça pour le coup, ça fait vieillot.
05/08/2018 à 20:25
L'un des pires. C'est sûr, James se fait sa fête. Et c'est Bond qui paye l'addition. Et il prend bien cher. Entre cette intrigue tout juste bonne à être recyclée dans les direct-to-video de Seagal et consorts, les scènes tellement over-the-top qu'elles en deviennent hilarantes et les CGI honteuses, on atteint les sommités jusque-là tutoyés par certains R. Moore.
05/08/2018 à 20:24
"Qui brosse l'âne"
Les ravages de la canicule...
05/08/2018 à 20:16
Une note beaucoup plus indulgente que le texte, qui lui ne relève aucun point positif! A part Halle Berry (c'est plus fort que moi), je ne vois pas non plus... ;-)